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Daurade royale, 3 appâts pour réussir à séduire sa majesté !

Daurade royale en fin de combat
Daurade royale en fin de combat
Pêche de la daurade royale au poser
  1. Daurade royale, 3 appâts pour réussir à séduire sa majesté !
  2. Montages pour la Daurade royale, approche fine pour poisson délicat !
  3. Le montage coulisseau à la loupe pour la pêche de la daurade royale

La daurade royale est un poisson difficile qui ne se jette pas sur n’importe quel appât. Outre la fraîcheur de ce dernier, il faut choisir le bon menu pour séduire la royale. Voici 3 appâts incontournables.


La daurade royale est l’un des poissons les plus difficiles à pêcher. Elle est méfiante et nécessite une approche en finesse avec un bas de ligne permettant une présentation optimale de l’appât. Outre ce montage, il faut aussi proposer un appât bien frais et bien présenté. Tous ne se valent pas et nous vous proposons trois appâts incontournables pour décider la daurade royale à passer à table.

Daurade royale prise au crabe
Daurade royale prise au crabe.

Crevettes, vers et crabes, trois appâts appétissants pour séduire la royale

La callianasse, dite machotte

Callianasse ou machotte
Callianasse ou machotte

Voici trois appâts différents qui conviennent aux envies variables de sa majesté la daurade royale. En premier lieu, je vous conseille la callianasse. Cet appât, appelé couramment machotte, peut se récolter à la fourche comme à la pompe à vers. Lorsque l’on repère un petit entonnoir dans le sable, il suffit de donner un coup de pompe à la verticale pour déloger ce crustacé enfoui dans son habitat. Les machottes se conservent dans un seau à moitié ou aux trois-quarts rempli d’eau. Ces crustacés décapodes se conservent mal, ils ont tendance à s’entretuer lorsqu’ils sont nombreux dans un seau d’eau. Le volume d’eau ne change pas grand-chose, il faut les utiliser vite, idéalement le jour même ou le lendemain de la récolte. Autrement, il est possible de les congeler par dix dans une petite boîte garnie d’un fond d’eau de mer, l’important étant de les congeler vivantes afin qu’elles gardent leur fermeté à la décongélation. Bien évidemment, nos crustacés meurent, mais ils gardent une tenue correcte à l’hameçon.

La pistiche, dite mourron

Ver appelé pistiche
Ver appelé pistiche

En deuxième lieu, on utilise des vers. Si l’arénicole est un incontournable, il existe un ver encore meilleur appelé pistiche. Ce ver, nommé également mourron, est un mille-patte ressemblant à une grosse néréide. La pistiche mesure en moyenne 10 à 15 cm. C’est un ver assez ferme qui rappelle un peu le ver à tube. On le récolte à l’aide d’une fourche en creusant dans la vase ou les substrats sableux mélangeant éventuellement coquillages et cailloux. Les pistiches sont souvent présentes près des bordures de parcs ostréicoles. Elles ne laissent pas de repère visuel en surface, il convient donc d’effectuer des tranchées pour les trouver un peu par hasard sur les bonnes zones. C’est donc un appât plutôt difficile à trouver qui requiert une très bonne connaissance locale de l’estran. Les pistiches se conservent par 5 dans une boîte au frais et à l’humidité. Ce contenant peut être en bois, en plastique ou en polystyrène ; l’humidité est conservée idéalement en tapissant la boîte de quelques algues de type varech. On positionne la pistiche sur l’hameçon à l’aide d’une aiguille à escher.

Le crabe vert

Belle récolte de crabes
Belle récolte de crabes

On peut également utiliser du crabe dur, cet appât s’utilisant dans les faibles courants, à l’étale ou lors des phases d’amolliment. Lorsqu’il y a trop de courant, le crabe entier tourne sur lui-même et vrille le bas de ligne. Le crabe coupé en deux, quant à lui, se vide trop vite. Ce décapode brachyoure est certainement l’appât le plus facile à récolter sur l’estran à basse mer. Autour des roches dans les mares d’eau et sous les pierres, le crabe se récolte soit à la main, soit au lanet. Il s’agit d’une petite épuisette pratique qu’on utilise pour accéder aux failles inaccessibles à la main ou pour ne pas mettre les mains directement sur des crabes présentant leurs pinces pour se défendre. Les crabes durs se conservent assez longtemps soit dans une bourriche sous le bateau au port, soit dans un seau garni de varech pour conserver l’humidité mais sans eau pour éviter que les crabes ne s’asphyxient dans une eau non oxygénée.

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