Quoi de mieux que de profiter du temps clément pour prendre une dernière fois le large cette année ?
Cette dernière session de pêche de l’année 2024 aura été prolifique : bar, lieu jaune, dorade, maquereau, chinchard… Nous avons pleinement profité de cette superbe journée !
La saison 2024 s’est clôturée il y a peu. Les vacances de Noël ont été l’occasion de prendre le large une dernière fois avant une coupure plus ou moins longue. Quoi de mieux après le repas de Noël que de se rendre en mer à la recherche des bars et des lieux du Cotentin ? Retour sur cette dernière sortie de 2024 qui, pour notre plus grand plaisir, fut très riche en poissons.
Quelles espèces cibler à cette saison ?
La fin de saison approche et, à cette période, il peut être difficile de savoir quelles espèces cibler et où pêcher. La température de l’eau a bien chuté, mais reste encore relativement bonne : un petit 13 °C, qui peut nous sembler froid, mais qui est largement acceptable pour les poissons prédateurs afin de maintenir une alimentation normale.
À cette époque, bars, lieus jaunes, dorades, chinchards et même maquereaux sont présents dans la zone.
L’objectif de la journée est de se faire plaisir avec un maximum de poissons, tout en pratiquant le no-kill. Pour cela, nous ciblons des zones peu profondes (inférieures à 20 mètres) et tenterons différentes techniques pour capturer le plus d’espèces possible.
Cap sur les îles anglo-normandes
Au départ de la côte ouest du Cotentin, les îles anglo-normandes se trouvent à quelques milles. C’est une zone que j’affectionne pêcher tout particulièrement en raison de sa forte concentration de poissons et la variété des espèces.
À cette saison, je sais que les bars sont bien présents, mais aussi que les lieus jaunes commencent à revenir en nombre sur les plateaux côtiers. L’avantage de ce secteur est qu’il est possible de capturer de très jolis lieus jaunes dans peu d’eau, ce qui favorise la relâche dans de bonnes conditions.
Nous avons pour objectif de cibler la dorade grise durant l’étale. Cette pêche est ludique et permet à tout le monde de capturer assez facilement ce poisson. Pour ce faire, nous avons pris quelques morceaux de blanc de calamar en guise d’appât.
Les lieus jaunes pour ouvrir la journée
Arrivés sur zone au lever du jour après une trentaine de minutes de navigation à bonne allure, nous entamons une première dérive sur un plateau rocheux qui oscille entre 12 et 17 m de fond. Le fond est riche en laminaires et à coup sûr les lieus jaunes y sont tapis, à l’affût.
La technique consiste à pêcher à travers au courant qui est relativement faible avec une vitesse de dérive avoisinant les 1,5 nœuds et ramener le leurre en linéaire, proche du fond.
Les shads de taille 12 cm montés sur des têtes entre 25 et 30 grammes seront les leurres les plus efficaces. La faible luminosité et l’eau assez teintée me poussent à choisir un coloris vert ou kaki
Des bars dans les veines de courant
Une fois l’étale de marée passée, le courant a repris et les bars se sont mis en activité. Nous avons changé de spot pour chercher les veines de courant qui abritent généralement de belles concentrations de bars à cette saison.
Là-bas, la pêche en traction sera la technique de prédilection. Cette méthode consiste à animer des shads de taille 120 à 150 mm dans le courant, soit en descendant celui-ci, soit en le traversant. Une fois le leurre lancé, il faut contrôler sa descente jusqu’à prendre contact avec le fond.
L’animation consiste à effectuer de grandes tractions verticales tout en récupérant la bannière. Il est important de ne pas laisser de mou dans la ligne, faute de quoi vous serez dans l’incapacité de ferrer si une touche intervient à la descente.
Le Fiiish Crazy Paddle Tail a tiré son épingle du jeu en fin de courant. J’affectionne ce leurre, animé en linéaire, lorsque le courant baisse. Son paddle inversé lui permet de nager à la moindre sollicitation de la part du pêcheur. Sa taille de 180 mm permet d’y associer des têtes plombées entre 20 et 55 grammes.
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Une session de pêche de la dorade grise pour clôturer la journée
Afin de finir cette journée sur une note différente, nous nous rendons sur une zone sablonneuse généralement colonisée par les dorades grises à cette époque de l’année. L’intérêt de cette pêche est de multiplier les touches et de permettre aux débutants comme aux pêcheurs confirmés de prendre du plaisir avec une technique simple et ludique.
Le montage est très simple : un plomb de 80 grammes et une empile de 20 centimètres, située à 70 centimètres du plomb. J’opte pour un hameçon en fer très piquant. Sur ce montage, je viens escher un morceau de calamar.
Ici, le choix d’une canne très tactile est nécessaire. Les dorades sont des poissons qui, contrairement au bar ou au lieu par exemple, ne se saisissent pas directement de l’appât mais reviennent plusieurs fois avant de mordre franchement. De nombreuses touches entraînent des ferrages dans le vent.
La résonance accrue de la canne permet au pêcheur de ferrer au bon moment. J’affectionne les cannes avec des actions assez rondes, paraboliques ou modérément fast, selon le terme choisi.
Une belle saison qui se termine !
Il s’agissait de la dernière session de l’année. L’hiver n’est pas une saison morte pour les pêcheurs ; il y a certes une baisse d’activité au bord de l’eau, mais il est possible de mettre ce temps calme à profit pour préparer la saison suivante.
Durant cette période, le temps mort sera mis à profit pour un entretien approfondi du matériel de pêche, mais aussi du bateau et du moteur, et y apporter quelques modifications. Ce sera l’occasion de faire le tour des nouveautés 2025 qui rejoindront notre boîte à leurres la saison prochaine.
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