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Découverte des spots de pêche du Morbihan : pêche multi-espèces sur l’île de Houat

La pêche sur l'île de Houat
Pour celui qui possède une embarcation, Houat est la première île accessible au départ de Quiberon ou du Golfe du Morbihan. Avec ses profils variés, elle permet une grande diversité d’approches, notamment pour les pêcheurs de bars.
Les spots de pêche dans le Morbihan
  1. Découverte des spots de pêche du Morbihan : la presqu’île de Quiberon
  2. Découverte des spots de pêche du Morbihan : pêche multi-espèces sur l’île de Houat
  3. Découverte des spots de pêche du Morbihan : multi-pêches à Belle-Île-en-Mer !
  4. Découverte des spots de pêche du Morbihan : Hoëdic, le royaume des pêches ludiques !

Avec ses criques encaissées, sa grande plage de sable fin et ses côtes découpées, l’île de Houat est un joyau du Morbihan. Mais son intérêt de ne se limite pas au tourisme car il s’agit aussi d’un lieu incontournable de la pêche en Bretagne, notamment pour le bar qui, malgré sa raréfaction générale, y est encore très présent.

Au nord de l'île, il existe quelques épaves particulièrement productives mais il est surtout primordial d'être attentif aux chasses.
Au nord de l’île, il existe quelques épaves particulièrement productives mais il est surtout primordial d’être attentif aux chasses.

 Situation géographique

Longue de 3,3 km pour 1,5km de large, l’ile de Houat se situe à une petite dizaine de miles nautiques de la côte qu’il s’agisse de Quiberon ou de la presqu’île de Rhuys.

Ce plateau de granit parsemé de plages de sable fin abrite 250 habitants dont une flotte de pêcheurs professionnels soulignant la richesse piscicole de la zone.

En effet, l’île de Houat est d’un coté exposée à la houle et aux vents d’ouest et de l’autre offre un accès à la baie de Quiberon plus calme et protégée assurant des conditions de navigation plus sereines.

Sur les épaves les poissons sont généralement de belles tailles et les probabilités d'y ferre un lunker sont grandes. Cependant très connues et pêchées, il faudra trouver la présentation du jour.
Sur les épaves les poissons sont généralement de belles tailles et les probabilités d’y capture un lunker sont grandes. Cependant très connues et pêchées, il faudra trouver la présentation du jour.

L’intérêt halieutique

S’il est évidemment possible de pratiquer du bord, notamment sur les nombreuses pointes rocheuses et flancs de falaises qui parsèment l’île, ce sont principalement les pêcheurs en bateaux qui pourront exploiter pleinement les richesses halieutiques qu’offre l’ile de Houat.

De par ses expositions multiples et ses reliefs sous-marins bien différents, l’île offrent une très grande diversité de spots exploitables avec la variété piscicole correspondante et ainsi la possibilité de pratiquer toutes les techniques possibles.

Il est alors possible d’y pêcher le bar, la dorade royale, mais aussi quelques lieus, le sar et les céphalopodes. La rencontre avec des poissons pélagiques telles que les pélamides est aussi courante à partir du mois d’août et chacun pourra y trouver le moyen de satisfaire ses préférences halieutiques.

Le passage des sœurs est une zone riche où vous pourrez pratqier des pêches dynamiques à la volée autour des roches émergentes et sur des couloirs de sable.
Le Passage des Sœurs est une zone riche où vous pourrez pratiquer des pêches dynamiques à la volée autour des roches émergentes et sur des couloirs de sable.

Le nord de l’île

Le nord de l’île est la zone la moins intéressante car il s’agit de la baie de Quiberon proposant un linéaire assez fade et régulier profond d’une vingtaine de mètres. S’il existe bien des plateaux et des roches isolées, le courant y reste assez léger. Néanmoins, le poisson y est présent et vous devrez observer les oiseaux pour trouver des chasses régulières le soir à partir du mois de juin où se mélangent maquereaux et bars ; Il sera alors possible de réaliser des scores indécents mais cela reste une pratique opportuniste et aléatoire.

Toutefois, il existe une série d’épaves dans la baie, à proximité immédiate de l’île qui abritent tous les ans des belles populations de bars. Ces spots sont connus et pêchés notamment par les professionnels et les poissons ne sont pas toujours évidents à leurrer, néanmoins la taille moyenne y est particulièrement élevée et les lunkers y sont monnaie courante !

Il vous faudra alors commencer vos dérives bien en amont pour assurer un maximum de discrétion, être méthodique et trouver la présentation du jour.

Les lançons y sont nombreux et l'utilisation de slugs est un choix stratégique pertinent.
Les lançons y sont nombreux et l’utilisation de slugs est un choix stratégique pertinent.

Le sud de l’île

Le sud de l’île est constitué d’un plateau peu profond d’une dizaine de mètres qui s’étend jusqu’au Pot de Fer, l’Île aux Chevaux et une série de roches portant le nom de Drevantec.

L’Île aux Chevaux et la série de roches citée précédemment marquent la limite avec le « profond » et sont particulièrement intéressantes à prospecter. Le courant y est marqué, d’autant plus qu’il s’y forme des couloirs canalisant le jus et la nourriture.

Premiers spots exposés lors du flot, ces points sont particulièrement productifs à ce moment. Néanmoins, au baissant les veines d’eaux étant encore puissantes et les plateaux limitrophes demeurant bien exposés, il est aussi possible d’y réaliser de belles sorties.

Sur le plateau s’étendant du sud de l’île à cette limite, il faudra être particulièrement attentif aux signes d’activités et tout particulièrement aux oiseaux. Les chasses y sont régulières et nombreuses et s’il s’agit souvent de poissons de taille moyenne vous pourrez y réaliser de véritables séries et pratiquer des pêches ludiques en surface, aux poissons nageurs ou à la volée.

A l'est de l'île réside une longue plage de sable fin de forme convexe. Il en existe moins de 10 dans le monde !
A l’est de l’île réside une longue plage de sable fin de forme convexe. Il en existe moins de 10 dans le monde !

A l’est de l’île

L’est de l’île est un des trésors français et une curiosité touristique. En effet, une des rares plages convexes au monde, longue de 2 km, est un site incontournable pour celui qui veut faire une escale sur Houat.

Face à cette plage, à environ 3-4 miles nautiques réside l’ile d’Hoëdic. Un vaste couloir de sable parsemé de roches émergentes ou non, nommé ici le Passage des Sœurs, les sépare.

Malgré le fait que ce couloir est protégé en partie par Houat, son exposition sud-ouest associée à sa superficie la rend parfois chaotique lors des marées baissantes. Malgré tout, il s’agit d’un secteur que tout pêcheur de bars se doit de prospecter et d’approfondir !

Les lançons y sont particulièrement nombreux et il est très fréquent que des mattes de bars investissent le passage et colonisent les nombreuses pierres et tombants. Il est alors possible d’y réaliser de très belles sorties tout particulièrement à la volée avec des slugs.

Une très bonne zone pour la pêche du bar…

Il vous faudra alors prospecter méthodiquement les veines d’eaux marquées le long des roches émergentes, les langues de sable entre les blocs plus profonds et les marches un peu prononcées et exposées au courant. Les cartes marines vous délivreront de nombreuses informations, mais il vous faudra prospecter et être attentif au sondeur pour localiser des points non identifiés. N’hésitez pas à réaliser des dérives longues, les bars étant parfois simplement postés autour d’une base à lançons en dehors de tout relief prononcé.

Le courant y est puissant et rend la pêche précise et technique par moment. Vos plus grande chances de réussite ont lieu lors du jusant, mais une fois les poissons installés sur zone, le flot demeure aussi productif !

… et de nombreuses autres espèces

Le Passage des Sœurs est aussi une zone tout particulièrement intéressante pour d’autres espèces et notamment les sparidés. Les dorades royales y sont nombreuses, mais les sars y séjournent aussi régulièrement. Par ailleurs, les vieilles y sont évidemment très nombreuses et il s’y réalise de véritables cartons de seiches et de calamars au printemps et à l’automne.

La zone qui s'étend des Béniguets aux Esclassiers, à l'ouest est la plus régulière, mais aussi la plus intéressante et la plus technique à pêcher !
La zone qui s’étend des Béniguets aux Esclassiers à l’ouest est la plus régulière mais aussi la plus intéressante et la plus technique à pêcher !

La façade ouest

L’ouest de l’île est la zone la plus exposée aux vents et également caractérisée par les courants les plus remarquables. Cette zone s’étend de la pointe des Beniguets jusqu’au Esclassiers et est constituée d’une alternance d’îlots ou de roches parfois justes affleurantes. Le relief y est important et on atteint rapidement les 20 mètres de profondeur.

Les courants forts associés à une topographie accidentée rendent la pêche parfois particulièrement technique et des tenues des bars très précises. Cependant, cette zone est la plus riche et la plus régulière du secteur.

Elle est aussi très intéressante car vous pourrez y alterner sur la même dérive une pêche aux leurres durs ou à la volée légère dans les différentes déviations de courants formées par les îlots puis passer à une prospection plus lourde et profonde en traction sur le tombant.

Pour le pêcheur de passage, la priorité ira aux spots les plus lisibles et notamment les veines d’eau marquées. Un powerfishing méthodique vous permettra de localiser rapidement celles qui sont habitées et productives.

Mais le temps d‘une marée, de préférence montante, n’est pas suffisant pour explorer toute la zone et il vous faudra y consacrer du temps et des sorties pour la comprendre et localiser avec précision les spots moins lisibles sur les lignes de sonde des 5 et 10 mètres.

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