Un voyage de pêche se décide et se prépare rarement à la hâte. D’autant plus qu’à part une poignée de privilégiés, cela reste un évènement exceptionnel dans la vie d’un pêcheur. Sa réussite dépend évidemment de la coopérativité des poissons mais surtout d’une préparation minutieuse.
1. Connaître parfaitement la destination
Avant de réserver un séjour guidé, il est impératif de parfaitement connaître la destination. Cela signifie de se renseigner sur le contexte politique du pays choisi, des conditions de transfert, mais aussi des risques que l’on peut être amené à rencontrer sur place. Les rues de Bogota ou la jungle Guyanaise présentent des risques bien différents pour le voyageur imprudent de ceux rencontrées lors d’un séjour en Suède par exemple.
De même, lorsque vous choisissez une destination, il faut bien être conscient de la réelle population de poissons en termes de qualité, de quantité, de saisonnalité et de variété pour ne pas partir avec des rêves erronés. De plus, il est impératif de se renseigner sur les techniques de pêches privilégiées, car certains poissons sont au final bien souvent capturés aux appâts naturels plutôt qu’aux leurres.
Dans cette logique, le choix du guide est essentiel et il est incontournable de se renseigner sur son sérieux et ses compétences avant de réserver.
2. Ne pas surévaluer ses compétences
Pour réussir son voyage de pêche, il est impératif d’être lucide sur ses capacités physiques et techniques. En effet, certaines destinations et certaines espèces sont particulièrement exigeantes sur le plan technique et seuls les pêcheurs les plus expérimentés, maîtrisant par exemple le “skipping” ou la double traction pourront réellement aborder les spots correctement et au final exploiter les zones pêchées, avec les résultats qui en découlent…
De même, certaines pêches sont éprouvantes physiquement sur la durée d’une semaine et nécessitent une condition physique réelle. Il faut donc se préparer un minimum et avoir conscience de ses capacités et de celles exigées pour réussir.
Enfin, pour ceux qui opèrent en itinérant et qui ne font pas appel à un guide, soyez objectifs sur vos connaissances et votre compétence dans l’analyse et l’exploitation d’un nouveau milieu. Les grands espaces ne sont pas faciles à aborder et à lire.
3. Etablir un vrai budget
Un séjour à l’étranger, et d’autant plus lorsqu’il est orienté « pêche », est rapidement onéreux. Il est essentiel de bien lister l’ensemble des dépenses pour ne pas être surpris et pris au dépourvu une fois la réservation effectuée.
Les coûts ne se limitent effectivement pas au vol aller-retour, l’hébergement et la prestation du guide… Il faut aussi prendre en compte le matériel nécessaire qui peut très rapidement chiffrer sur certaines destinations, mais aussi les transferts, les extras, les tips ou encore les visas, les vaccins et les souvenirs.
Vous pouvez être certains que quoiqu’il arrive, vous dépasserez le budget que vous vous êtes fixés, alors conservez toujours une marge de sécurité financière.
4. Lister le matériel indispensable
Rien n’est pire que de se rendre compte à l’aéroport ou sur place qu’il vous manque quelque chose d‘essentiel pour votre séjour.
Sur le plan administratif, il faut alors vérifier les dates de validité de son passeport, veiller à demander son visa en temps et en heure et s’informer sur le carnet de vaccination.
Mais cela ne se limite pas à ça. En effet, le confort vestimentaire et l’outillage sont souvent indispensables pour que le voyage ne tourne pas au calvaire. Rien n’est plus inconfortable que d’avoir froid, d’être trempé, malade ou encore de ne pas avoir l’équipement nécessaire pour supporter le soleil et la chaleur.
Le problème est la limite de poids autorisé dans les avions et qui vous contraindra à lister et faire des choix pertinents en amont de votre départ pour ne pas risquer d’oublier l’indispensable !
En termes de matériel de pêche, la problématique est identique et là encore celui qui a négligé l’analyse de la destination pourra rapidement se retrouver devant une impasse sur certains spots ou face à une espèce spécifique en raison d’un matériel insuffisamment adapté ou manquant.
Un seul conseil : longtemps avant faites des listes et revenez régulièrement dessus pour ne pas être pris au dépourvu. Sur celles-ci vous devrez catégoriser « l’indispensable », « l’utile » et « l’accessoire » et choisir au final sur la base d’un seul critère, celui du poids et de la taille de vos bagages !
5. Ne rien laisser au hasard
Rien n’est plus pénible que de se retrouver à l’autre bout du monde, en pleine nuit, avec la barrière de la langue, à devoir chercher un taxi ou une chambre d’hôtel parce qu’on s’était dit « on verra sur place ! ». Soyez prévoyant et organisez tout à l’avance. Si vous devez prendre un bus, alors vous devez connaître l’arrêt de départ et d’arrivée mais aussi le numéro de la ligne et ses horaires. Si vous avez réservé un hôtel, imprimez un plan de la ville avant de partir, etc…
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