Choisir un combiné GPS pour équiper votre bateau représente un investissement conséquent. Faire le bon choix est donc primordial, et pour cela, il est nécessaire de définir précisément vos besoins et votre cahier des charges. Outre les nombreuses marques présentes sur le marché, vous aurez accès à diverses technologies, tailles d’écran, tactiles ou non. Il est également important de réfléchir à votre préférence entre un grand écran unique ou deux écrans plus petits. À travers cet article, je vais vous guider afin que vous puissiez réaliser le meilleur choix pour l’achat de votre sondeur.
La taille de l’écran du sondeur de pêche
Il serait dommage de passer à côté d’un modèle simplement parce qu’il est décliné en plusieurs tailles. Les écrans des sondeurs varient généralement de 5 pouces à plus de 20 pouces. En tant que pêcheur sportif, les tailles les plus courantes sont 7, 9, 10, 12 ou même 16 pouces. Cependant, il est important de noter que la différence de prix entre un écran de 9 pouces et un écran de 12 pouces peut être significative, alors même que la technologie et le processeur restent identiques. La taille de l’écran est donc un facteur clé qui influence fortement le prix.

Pour faire le meilleur choix concernant la taille de l’écran, posez-vous la question concernant les technologies que vous allez utiliser.
Dans la majorité des cas, si vous utilisez uniquement le sondeur 2D et le GPS, un écran de 7 ou 9 pouces sera suffisant. Personnellement, j’ai une préférence pour le 9 pouces qui, même partagé en deux, reste très lisible avec d’un côté le sondeur et de l’autre la cartographie.

En revanche, si vous souhaitez afficher simultanément d’autres vues comme le Side Imaging ou le Down Imaging, il serait judicieux d’opter pour un écran plus grand, comme un modèle de 10 ou 12 pouces.
Faire le choix de deux écrans
De nombreuses embarcations sont équipées de deux écrans, souvent de même taille. Cette configuration permet d’utiliser plusieurs technologies réparties sur deux écrans distincts, offrant ainsi de multiple combinaisons des vues affichées.
À titre personnel, j’ai opté pour deux écrans : un premier écran de 12 pouces sur lequel je partage la vue 2D avec la vue Down, et un second écran de 9 pouces que j’utilise principalement pour la cartographie.

Le double équipement présente également un avantage en termes de sécurité. En cas de panne d’un des écrans, le second peut prendre le relais. En mer, surtout au large, lorsque vous n’avez plus de repères visuels pour rentrer, croyez-moi, cela peut faire toute la différence.
Bien sûr, il s’agit d’un investissement supplémentaire. À vous de juger si cela en vaut la peine en fonction de vos besoins et de votre budget.
Si vous souhaitez investir dans deux écrans vous pouvez opter pour des modèles plus petits. Il est courant de voir deux écrans de 7 pouces sur une même console, qui offrent malgré leur taille une excellente visibilité des informations transmises.
Les pratiquants en kayak ou float tube souhaiteront sûrement s’équiper d’un petit modèle en raison du peu de place à bord. Ils se tournent souvent vers les tailles 5 ou 7 pouces qui conviennent parfaitement.

Choisir un écran tactile ou non pour son sondeur de pêche ?
La technologie des écrans tactiles est devenue monnaie courante dans le milieu de l’électronique marine.
C’est un réel confort que de pouvoir manipuler son GPS de la sorte. Les pêcheurs qui n’ont pas eu l’occasion de tester cela peuvent être sceptiques quant à la fiabilité de cette fonction, surtout avec des doigts mouillés ou avec des gants. Aucune crainte à ce sujet, cela est éprouvé et vous n’aurez aucun mal à utiliser votre électronique dans ces conditions.

La majorité des marques propose la technologie tactile dès les entrées de gamme ou le milieu de gamme. A l’inverse, certaines marques la réservent pour leurs équipements haut de gamme uniquement, ce qui vous obligera à débourser une somme conséquente pour bénéficier de cette technologie.
Tenir compte des sondes associées au sondeur de pêche
Il ne faut pas oublier que la qualité de la détection dépend non seulement du sondeur, de son écran et de son processeur, mais aussi de la sonde que vous allez y associer.
Comme évoqué dans un précédent article, la puissance des sondes varie selon les modèles, allant de quelques watts à plus de 1000 W. Il faudra s’assurer que votre sondeur soit en mesure de traiter le signal reçu par la sonde associée. Notamment si celle-ci offre la technologie CHIRP.

Pour illustrer cela, je vais vous partager un exemple. Imaginez qu’une sonde Airmar type B75H de puissance 600 W soit installée sur votre navire et raccordée à un sondeur de la marque Lowrance HDS PRO.
Les données techniques du HDS PRO indiquent une puissance de sortie sondeur de 1 kW. Avec une sonde en 600 W comme la B75H, l’utilisation sera optimale. En revanche, si votre électronique a une puissance de sortie sondeur de 600 W, il vous sera impossible d’exploiter pleinement une sonde en 1 kW.
Quelle technologie choisir pour son sondeur de pêche ?
À travers un précédent article, je vous mentionnais les principales technologies employées en mer. Cette liste n’était pas exhaustive.
A fortiori, plus un sondeur vous offre la possibilité d’utiliser des technologies variées, plus son prix sera élevé. La technologie de base est bien sûr le 2D, qui vous permet déjà de réaliser de belles détections. À cela, vous pouvez ajouter une technologie Down et Side selon vos besoins. Ce qui est nécessaire, c’est de définir vos besoins.
En mer, le 2D associé au Down vous permet une lecture claire des échos dans les zones à forte perturbation, par exemple.

L’ajout du Side et des vues à 360° ou devant le bateau se discute pour les pêcheurs en mer. En revanche, en eaux douces, ces vues ont une réelle plus-value.