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Truite aux leurres : bien choisir son coloris sur la base de l’expérience !

Si le choix d’une teinte se rapprochant de la tonalité dominante du cours d’eau ou celle reproduisant un petit poisson sont les moyens les plus pertinents pour sélectionner un leurre, des coloris spécifiques se montrent souvent efficaces dès lors que les conditions deviennent difficiles ou quand les truites sont très sollicitées.
Truite au leurre : faire le bon choix de coloris
  1. Pêche de la truite : bien choisir la couleur de son leurre en fonction du milieu !
  2. Truite aux leurres : les coloris imitatifs ou l’éloge de la suggestion !
  3. Truite aux leurres : bien choisir son coloris sur la base de l’expérience !

Le choix que doit opérer le pêcheur s’appuie généralement sur sa propre expérience, en lisant des articles ou en échangeant avec d’autres praticiens. Comme pour les modèles imitatifs ou ceux permettant de mieux confondre son leurre avec le milieu ambiant, le pattern consiste à offrir des signaux visuels plus ou moins renforcés – et souvent moins utilisés – afin de déclencher une attaque.

L’intégration des peintures UV (ultra-violet) en cas de faible luminosité

La truite est sensible aux UV en fonction de la diffusion de la lumière. Quand la luminosité est faible (temps couvert, tombée de la nuit) oqu’il est nécessaire de renforcer le signal visuel (sur la totalité du corps ou en un point déterminé du leurre), l’emploi d’une peinture UV dans la fabrication des poissons nageurs ou des leurres métalliques peut être fortement utile. Le même principe s’applique avec les coloris fluo dont le plus efficace et le plus connu est peut-être le Fire Tiger qui peut se révéler d’une rare efficacité à la tombée de la nuit ou quand les eaux sont légèrement mâchées.

poisson en gros plan tenu par un pêcheur
Truite prise en fin de journée et sur un poste très ombragé. La touche UV sur le Tricoroll Ryushin 53 SHW coloris NF Ayu était bienvenue.

Des couleurs particulières et inhabituelles dans certaines situations particulières

La méthode consistant à s’appuyer sur des expériences vécues ou transmises s’appuie sur une approche empirique, quelquefois anthropomorphique. Chaque session permet, en effet, de tester de nouveaux coloris et de les essayer, notamment quand les truites semblent bouder nos leurres. En début de saison, les leurres de couleur jaune sont souvent efficaces quand les eaux sont froides (- de 7 degrés) et le temps ensoleillé.

poisson en gros plan tenu par un pêcheur
Truite prise dans les eaux froides et mâchées de début de saison.

Dans les mêmes conditions de température, un leurre vert  peut se révéler plus efficace si le ciel est couvert. Les leurres intégrant du blanc (white & black, bone,…) ou présentant un dos blanc, n’ont pas leur pareil pour leurrer une truite par temps sombre ou à la tombée de la nuit.

En arrière-saison, un leurre violet (ou aubergine) pourra surprendre le plus blasé des pêcheurs. Bien entendu, cette présentation n’est pas exhaustive, chaque pêcheur devant se forger sa propre base de données.

Tracer sa propre voie

Les pêcheurs de truites aux leurres doivent savoir sortir des sentiers battus et ne pas hésiter à expérimenter de nouveaux coloris malgré les idées reçues et une certaine forme de conformisme qui les empêchent quelquefois de progresser. L’emploi de micro-pigments dans les peinture de certains leurres et une connaissance approfondie des couleurs qui « marchent » permet souvent de déjouer une situation compliquée. Il faut de temps à autre savoir sortir de sa zone de confort pour réaliser de meilleures sessions.

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