Découverte des spots de pêche du Morbihan : Hoëdic, le royaume des pêches ludiques !

Malgré sa proximité et sa facilité d’accès, Hoëdic semble être un caillou posé au milieu de l’Atlantique. La circulation en voiture y étant interdite et l’urbanisme limité, elle conserve son charme et son état sauvage originelle. Au-delà du sentiment d’évasion qu’offre cette île, elle est aussi un véritable trésor pour les pêcheurs et offre la possibilité de traquer de nombreuses espèces.

Hoëdic, un petit caillou sauvage

Le temps d’une journée, d’un après-midi ou même d’un déjeuner, il est indispensable de venir un jour fouler les plages d’Hoëdic. Il s’agit d’un espace réservé, interdit à la circulation où vous pourrez découvrir des petites criques magnifiques et des eaux translucides. Il s’agit là d’un lieu authentique et sauvage qui vous laissera un souvenir mémorable !

Le royaume des pêches ludiques

Pour les pêcheurs et tout particulièrement les passionnés de pêche au bar, Hoëdic est aussi le paradis des pêches fines et ludiques. En effet, vous pourrez dans le premier mile nautique autour de l’île, réaliser des magnifiques sorties aux poissons nageurs, en surface ou des pêches finesses à la volée.

Des veines de courant marquées arrosent des plateaux rocheux, des langues de sable et de graviers entre 2 et 10 mètres où les bars sont nombreux à chasser.

La pêche à l’ouest d’Hoëdic

En effet, à l’ouest de l’île vous retrouverez le fameux Passage des Sœurs qui séparent Hoëdic de Houat. Nous avons décrit ce lieu dans un sujet précédent, mais pour rappel, il s’agit d’une large bande de sable, parsemée de blocs rocheux émergents ou non et balayée par un fort courant aussi bien au baissant qu’au montant. Il s’agit d’une zone où les bars aiment venir se gaver de lançons et les pêches au slug sont particulièrement rentables.

Sur ce secteur, le bar est roi mais pas le seul à pouvoir être recherché. En effet, les dorades royales sont nombreuses et il s’agit d’un spot bien connu pour la pêche des céphalopodes. Evidemment, les vieilles et les orphies sont aussi bien présentes et volontaires pour découper vos leurres souples.

La pêche au nord d’Hoëdic

La partie nord de l’île est la moins intéressante pour le pêcheur, en tout cas la moins attrayante. Le courant est moins marqué et le relief plus terne. Cependant, le plateau de l’Artimont réserve souvent de belles surprises et tient du poisson.

Au baissant, une belle veine d’eau longeant la pointe du vieux château permet toujours de piquer quelques bars et vieilles. Cette zone est particulièrement intéressante à prospecter pour le pêcheur itinérant qui souhaite pratiquer à pied de l’île.

La pêche à l’est d’Hoëdic

L’est et le sud de l’île sont des zones où la vie est importante et où il éclate très régulièrement des chasses. Quand le poisson est installé, les plongeons des Fous de Bassan auront lieu plusieurs jours de suite, bien souvent au même endroit et au même moment de marée.

Les Petits et les Grands Cardinaux sont les points remarquables de l’est de l’île. Entre eux, les courants sont bien marqués et apportent une nourriture importante.

Les pêches les plus rentables sont évidemment celles sur chasse, mais aussi à la volée ou aux poissons nageurs dans les couloirs entre les roches et les plateaux exposés. Les bars y sont nombreux entre 2 et 10 mètres de profondeur.

Veillez néanmoins à privilégier les coefficients supérieurs à 70-80 pour y réaliser des dérives rapides qui conditionnent bien souvent la présence des bars.

Ici encore, les orphies et les vieilles sont très nombreuses et apporteront leur lot de touches incontournables !

La pêche au sud d’Hoëdic

Face au vieux port, sur environ 1,5 mile nautique, jusqu’au Chariot, s’étend une succession de couloirs de graviers, de plateaux rocheux et de têtes émergentes sur lesquels vous pourrez encore une fois pratiquer des pêches fines et ludiques.

Il s’agit là aussi d’une zone particulièrement exposée au courant où les poissons sont souvent en activité et où les prospections dans la colonne d’eau aux leurres durs ou souples sont les plus rentables. Au plus près du substrat, les vieilles seront nombreuses à venir croquer vos leurres… Pour celui qui aime cette espèce, c’est l’endroit rêvé pour les ferrer les unes derrière les autres.

Au sud du Chariot, lieu où éclatent encore une fois de nombreuses chasses, vous rencontrerez un vaste plateau rocheux descendant progressivement des 30 vers les 45 mètres jusqu’à la limite des 6 miles côtiers.

Sur cette zone, les bancs de maquereaux sont nombreux à la belle saison, en témoigne la présence quasi quotidienne des dauphins et le bal des Fous de Bassan.

Cherchez les alternances de substrats

Le relief est assez linéaire sur cette zone, recherchez les alternances de substrats, les têtes les plus marquées et surtout les zones les plus accidentées pour pratiquer des pêches verticales à la recherche des lieus, des merlans mais aussi des Saint-Pierres dont les points les plus productifs sont gardés secrets !

La présence de poissons fourrage attire irrémédiablement les prédateurs et les poissons pélagiques sont nombreux à la belle saison. A partir de début août les thons rouges investissent la zone et la taille moyenne avoisine les 80-100kg. Mais ils ne sont pas seuls, les pélamides et aussi les thons listaos viennent se gaver dans les bancs de lisettes et sardines.

Enfin les requins, généralement des peaux bleus, sont eux aussi nombreux et pourront être pêchés à vue lors de vos dérives au broumé.