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Pêche des salmonidés à la mouche en Islande, des conseils pour réussir son voyage !

Pêche des salmonidés en Islande
  1. Pêche en Islande : un Road Trip à la recherche des salmonidés !
  2. Truite : conseils pour réussir son voyage de pêche au leurre en Islande !
  3. Pêche des salmonidés à la mouche en Islande, des conseils pour réussir son voyage !

Mes conseils sont donc les suivants : prenez bien le temps de vous renseigner sur les lacs que vous souhaitez pêcher, les bordures abordables en wadding sans trop de difficulté et établissez une stratégie avec quelques plans B voir C si jamais celà ne se passe pas comme prévu et adaptez votre matériel en conséquence !

Equipez-vous avant de partir

Les islandais sont assez « old school » en terme de matériel et vous ne trouverez pas facilement du petit matériel aussi technique que ce que vous pourrez trouver en France. Ils pêchent avec des valeurs sûres depuis des décennies et ne voient pas de raisons notoires de changer d’approche.

Par ailleurs, l’île possède une Police de l’Environnement très active. Vous serez contrôlés régulièrement voire même plusieurs fois par jour ! A ce propos, il est préconisé de toujours laisser son permis de pêche islandais sur le tableau de bord de sa voiture.

Comme vous vous serez équipés avant de prendre l’avion, n’oubliez pas de faire désinfecter tout votre matériel de pêche ! Waders, moulinets et cannes doivent avoir été désinfectés avant de partir avec un certificat à l’appui qui devra toujours se trouver dans votre poche, un point précis sur lequel la police de l’environnement est particulièrement à cheval !

Waders et épuisette, de bons alliés pour mettre toutes les chances de son côté.

Les ensembles canne et moulinet à avoir

Tous les reports que l’on peut lire à droite et à gauche sur internet ou dans la presse halieutiques sont unanimes, il faut voir “gros” quand on se rend sur ce format de voyage de pêche.

Il est assez utopique de vouloir réussir de belles pêches en sèche sur l’île (le nombre d’insectes volants étant assez limité du fait des températures polaires), il faudra privilégier avant tout les pêches en nymphe, mouche noyée et streamers.

L’île est constamment brassée par le vent, la canne la plus légère à prendre avec soi sera une 9 pieds soie de #5 pour lancer continuellement sans trop se fatiguer. Beaucoup de moucheurs recommandent de prendre une 9 pieds soie de #7 à #8 pour rester dans le confort d’une pêche du bord en lac avec des vents plus ou moins modérés. La distance de lancer est la clé de la réussite dans cette approche à la mouche et les experts de la double traction seront récompensés de leur dextérité.

Il ne faut pas hésiter à utiliser des cannes et des soies fortes.

Les bas de ligne pour la pêche à la mouche

La plupart des lacs à chars sont assez peu profonds, les poissons viennent régulièrement se nourrir dans peu d’eau et les accros sont fréquents. Une soie flottante est à privilégier et il faudra alors jouer sur le lestage des nymphes ou des streamers pour s’adapter ensuite au positionnement des poissons.

Cependant, il ne faut pas pour autant en faire une règle générale, les gros poissons sont souvent suspendus, reculés de la bordure dans plusieurs mètres d’eau au pied de falaises. Si l’approche mouche est certes délicate sur ce type de configuration, un moulinet garni de soie plongeante ne serait pas superflu si vous souhaitez tenter cette approche.

Un bas de ligne de 26/100 n’aura pas fait peur à ce joli arctic char (omble chevalier).

La canne type pour venir pêcher en islande étant surdimensionnée pour pêcher les salmonidés, il en est de même pour les bas de ligne à utiliser. On privilégiera ainsi des bas de ligne autour de 25/100 pour faire face à la combativité des poissons pour les pêches en nymphe.

En ce qui concerne la pêche au streamer des gros poissons, il ne faut pas négliger la présence de roche volcanique très abrasive sur l’intégralité des lacs. Le plus gros fluorocarbone possible sera de rigueur sans pour autant dénaturer la nage de votre streamer.

Les nymphes et streamers à avoir

Les arctics chars (ombles chevaliers) ne restent pas indifférents face une nymphe bien présentée. Les couleurs blanc et crystal semblent être des références un peu partout autour de l’île mais de nombreuses autres références sont régulières en termes de résultats. Les guides islandais ont toujours les bonnes nymphes à portée de main. Essayer de trouver les bonnes infos dans le magasin du coin est souvent du temps bien rentabilisé !

Leurrer un arctic char de cette taille est possible en wadding.

Concernant les streamers, il ne faut pas avoir peur de pêcher avec des montages volumineux et lourds, la taille ne fait pas peur aux farios islandaises de taille modeste et un streamer plombé sera beaucoup plus confortable à lancer contre le vent changeant. On privilégiera les teintes naturelles à argentées toujours dans un souci de matcher avec la robe des salmonidés juvéniles du coin. Comme pour les nymphes, il y a de nombreux tutos en ligne sur les valeurs sûres.

La technique du Héron

Il y a plein d’approches possibles dans ces configurations de pêche de lac mais s’il y en a une qui récompense le pêcheur régulièrement, celle de ne pas courir les berges en continu. On prend alors le temps de parcourir les bordures du lac sans vraiment pêcher mais en observant attentivement le moindre signe d’activité, puis on choisit un poste et on fait « All-in » dessus. Les truites se déplacent énormément et finissent bien tôt ou tard par se nourrir à portée de votre canne. C’est vraiment une approche qui paie dans le temps.

Passer des heures sur le même cailloux peut être monotone, c’est pourtant la clé de la réussite de cette approche. Seuls les plus solides mentalement sont récompensés !

Si cette approche est vraiment adéquate pour les truites, elle ne l’est pas tout à fait pour la recherche des ombles chevaliers qui ont plus tendance à se répartir sur les bordures par petit groupes et ne pas trop se déplacer.

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