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Découvrez la pêche de la truite à la mouche en réservoir !

Que l’on soit pêcheur au leurre, à la mouche ou les deux à la fois, nous sommes tous confrontés à la fermeture de la pêche en France durant la période de reproduction des poissons. Mais il existe certaines alternatives pour continuer de pêcher durant cette période de fermeture. L’une d’elles est la pêche en réservoir à la mouche fouettée.
Les alternatives pour conituner de pêcher durant la fermeture
  1. Quelles alternatives pour continuer de pêcher pendant la fermeture de la pêche des carnassiers ?
  2. La pêche de la truite au leurre en réservoir, une bonne option durant la fermeture !
  3. Découvrez la pêche de la truite à la mouche en réservoir !

Il existe deux types de réservoirs. Le premier, le plus répandu en France, est le réservoir dédié uniquement à la pratique de la pêche à la mouche. C’est de ce type de réservoir dont nous parlerons dans cet article. Un autre article dédié à la pêche en réservoir au leurre, aussi appelée « Area » est disponible ICI. Néanmoins la pêche à la mouche en réservoir est accessible à tous, et même si vous n’avez jamais pratiqué cette pêche, c’est le lieu idéal pour apprendre.

On associe souvent le réservoir à une pêche à la mouche fouettée sur de grosses truites arc-en-ciel.

Définition de ce qu’est un réservoir

On appel généralement réservoir de pêche, un lieu privé comportant un ou plusieurs parcours de pêche, généralement sous formes d’étangs et parfois de portions de rivière. Ces lieux dédiés à la pratique de la pêche sont privatisés par un particulier ou par une association privée. La majorité des réservoirs fonctionnent à la journée ou demi-journée et vous payez quelques dizaines d’euros pour avoir le droit de pêcher.

Ces milieux sont régulièrement empoisonnés et la densité de poissons est donc importante. L’eau est très souvent claire et les berges sont généralement dégagées pour permettre à tout pêcheur, et particulièrement aux débutants, de pratiquer la pêche à la mouche fouettée sans avoir à gérer les difficultés d’une végétation sauvage qui gêne le passage de la soie.

Malgré le fait que ces poissons sont issus de pisciculture, certains spécimens arborent des robes et des nageoires splendides.

Les espèces de poissons que l’on trouve en réservoirs

Les réservoirs son principalement empoissonnés en salmonidés, toujours issus de piscicultures. Le poisson le plus largement représenté est bien sûr la truite arc-en-ciel mais vous y trouverez aussi très souvent des truites farios, saumons de fontaine et truites gold (« aquabonita »). Certains réservoirs se spécialisent même dans les espèces moins courantes comme la truite tigre, la truite léopard ou l’omble chevalier.

Vous l’aurez compris la majorité des poissons ciblés sont donc des salmonidés même si quelques lieux proposent également des espèces de carnassiers comme le brochet, le black-bass ou encore la perche.

Certains réservoirs proposent une diversité d’espèces étonnante. Il est parfois possible de prendre un black-bass au milieu des truites.

Un lieu accessible à tous

Etant moi-même passionné de pêche aux leurres, et très loin d’être un grand moucheur, ma pratique de cette technique reste très occasionnelle. Pourtant je m’amuse toujours lorsque je vais pêcher en réservoirs car ce type de lieux permet, même aux moins expérimentés, de se perfectionner tout en attrapant du poisson. Et pendant que les débutants s’entrainent, les plus expérimentés y trouvent leur compte en essayant de faire du score ou de leurrer les plus gros poissons, devenus extrêmement méfiants à force de se faire prendre.

Les gros individus sont sans surprise les plus difficiles à duper.

Une pêche intéressante

Malgré les apparences, le réservoir n’est pas une pisciculture où les truites se jettent sur la moindre feuille morte. Il est vrai que juste après un empoissonnement, les poissons ne sont pas très difficiles à prendre, mais au fil des jours, et suite a une pression de pêche importante, même la plus agressive des truites de pisciculture s’éduque et devient compliquée à leurrer.

Comme dans toute pêche il faudra observer les poissons pour comprendre leurs habitudes, faire tourner les mouches, varier les densités et les couleurs, affiner le bas de ligne et changer de vitesse de récupération au streamer. En bref, il faudra se creuser la tête pour trouver le pattern du jour qui rapportera une belle pêche.

Pour réussir un grand chelem, il peut être nécessaire de modifier son approche pour chaque espèce.

Le matériel de base

Bien entendu, ne partez pas sans une paire de lunettes polarisantes et une épuisette pour manipuler les poissons dans les meilleures conditions possibles et les relâcher de la meilleure façon. Une paire de bottes ou de waders peuvent aussi être utiles et plus pratiques pour mettre un poisson à l’épuisette sans se mouiller les pieds.

Pouvoir mettre les pieds dans l’eau peut s’avérer bien pratique pour épuiser plus facilement une grosse AEC combative.

Canne et moulinet

Encore une fois, mes conseils sont ceux d’un « leurriste » qui pratique la pêche à la mouche de façon occasionnelle. Ils ne sont donc pas une vérité absolue mais mon simple constat personnel.

Si vous ne devez avoir qu’une seule canne, je vous préconise une canne d’une longueur de 9 à 10 pieds pour une soie de 5 ou 6, cela me paraît être le meilleur compromis en termes de longueur et puissance pour ne pas pêcher trop lourd et pouvoir alterner pêche de pleine eau et pêche à vue.

Plus vous souhaitez lancer loin, plus il vous faudra une soie dense et une canne longue de puissance importante (7 ou 8). Le moulinet, quant à lui, n’est qu’une réserve de fil, optez donc pour un modèle léger.

Pour une pêche en nymphe à vue dans la bordure, une canne en 9’ soie de 5 est idéale.

Soie et bas de ligne

Privilégiez une soie flottante qui correspond à la puissance de votre canne même si pour bien faire il vous faudrait plusieurs densités de soie. Utilisez un bas de ligne queue de rat (de forme conique) d’une longueur de 10 pieds pour plus de simplicité si vous débutez. Ajustez le diamètre de la pointe en fonction de la technique pratiquée ; de 10/100 pour les pêches les plus fines en nymphe à vue, à plus de 20/100 pour certaines pêches au streamer.

Prendre un poisson sur une mouche que l’on a créée soi-même est toujours une satisfaction.

Les mouches

En ce qui concerne les mouches, un panel de quelques nymphes de densités différentes, de quelques mouches noyées et de quelque sèches type sedges ou petit scarabés sont indispensables. Certains réservoir autorisent aussi la pêche au streamer.

N’hésitez pas à utiliser des couleurs « flashy » qui donnent de très bons résultats sur des poissons fraîchement introduits. N’oubliez pas d’écraser vos ardillons, c’est presque toujours obligatoire.

Amusez-vous bien !

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