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Pêche en Islande : un Road Trip à la recherche des salmonidés !

Lorsque l'on parle de voyage de pêche à la recherche des salmonidés, on pense souvent aux poissons trophées d’Amérique du Nord ou encore de Patagonie. Mais il faut vite se rendre à l’évidence, réaliser ce type de voyage n’est pas à la portée de toutes les bourses… Il existe des alternatives bien plus accessibles pour battre votre record truite : l'Islande en est une !
Pêche des salmonidés en Islande
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  3. Pêche des salmonidés à la mouche en Islande, des conseils pour réussir son voyage !

J’avais entendu parler dans le petit monde de la pêche aux leurres qu’il était possible de prendre une truite lacustre de plus du mètre en Europe (avec de réelles chances d’y parvenir !) et cela, sans se ruiner. Quelques heures de recherche plus tard, moi qui pensais que la pêche en rivière comme en lac était très chère en Islande, je découvrais qu’il était possible de réaliser un Road Trip sur pas moins de 36 lacs publics de l’île avec juste un permis de pêche annuel à moins de 65 euros. Alors certes on ne va pas pêcher des poissons de rivières qui n’ont pas vu une mouche artificielle depuis des lustres ni des saumons atlantiques tout fraîchement remontés, mais on va tout de même en prendre plein les yeux !

36 lacs poissonneux s’offrent à vous pour un permis de pêche abordable

Les espèces ciblées

Ces lacs possèdent tous des configurations différentes, tant en termes d’espèces que de réglementations. Les deux espèces principales à cibler seront les truites fario aux robes diverses et variées et différentes sous espèces d’arctic char (ombles arctiques). Dans certains lacs il est possible de faire des pêches démentielles de chars, dans d’autres, il est possible de leurrer quelques jolies truites et aux bons endroits, en acceptant de réduire le nombre de touches à la journée, il est possible de faire tomber votre record truite à tout moment. Ici, les gros salmonidés se nourrissent tout simplement de salmonidés et les islandais affectionnent toujours réaliser dans ces lacs publics et populaires, des tableaux de truites au regard vitreux…

Une jolie fario islandaise

Une logistique à préparer

Qui dit Road Trip dit bonne organisation logistique. Si les routes autour de Reykjavik sont praticables, on a vite fait de sortir des sentiers battus en parcourant l’île à travers son Ring Road (cercle d’or) de plus de 1300 km comme l’appellent les islandais. Il est donc impératif de ne pas négliger le budget de location d’une voiture tout-terrain en bon état de fonctionnement.

La vie en Islande est très chère, se loger est un budget conséquent et il est interdit de pratiquer le camping sauvage. La solution la moins onéreuse est donc de trouver des auberges de jeunesse ainsi que des campings à proximité de votre itinéraire. Le budget nourriture est également à ne pas négliger, encore plus si l’on veut se faire plaisir avec quelques bières dans un alcool store.

Un groupe d’américains croisés sur un site touristique. Ici le tout-terrain est de rigueur. La sobriété énergétique c’est pas pour tout de suite…

Partir au bon moment

Sur la majorité des lacs publics, la pêche des salmonidés ouvre au début du mois de mai et ferme à la mi-septembre. Chaque lac possède une réglementation spécifique adaptée au mode de vie des espèces qu’il abrite. Ainsi, certains lacs ne peuvent être pêchés qu’aux leurres à partir du mois de juin par exemple alors qu’ils sont déjà pêchables depuis plusieurs semaines à la mouche. Celà demande donc un effort de documentation sur la réglementation en vigueur.

Omble arctique

Le facteur X, la météo et le soleil

De mai à septembre, le soleil brille entre 14h et 21h par jour. Pour les français que nous sommes cela est assez déboussolant. Au cours de mon voyage effectué début juin, la pénombre n’était faiblement présente que 4h par jour. Difficile dans cette configuration de saisir l’activité des poissons. Il était possible de prendre des truites à 5h, à midi comme à 22h. Avec du recul, je conseillerais de cibler les fenêtres d’activité où le temps change, devient maussade avec une bonne couverture nuageuse, c’est un facteur de réussite qui revient souvent dans les pêches sur l’île.

Un autre facteur à ne pas négliger est le vent, il peut changer subitement de direction en quelques secondes. On dit souvent qu’on a les 4 saisons au cours de la journée en Islande et ce n’est pas un mythe. Des vêtements chauds et étanches sont indispensables quelle que soit la saison. Lors de mon séjour, un stick UV à lèvre était indispensable pour ne pas finir les lèvres éclatées à ne presque plus pouvoir parler…

Des vêtements à l’épreuve de la météo

Le climat islandais peut vraiment se montrer très rude et éprouvant pour les organismes. Il est possible de pêcher congelé sous des trombes d’eau et de prendre un coup de soleil xxl quelques minutes plus tard. Je conseillerais de ne pas négliger des vêtements thermiques en première couche et de penser le plus léger possible ensuite. Il faut pouvoir enlever et remettre des couches sans cesse.

Les eaux des lacs islandais restent assez froides toute l’année, bien souvent autour des 6 degrés quand la pêche est praticable. Pour autant, il est conseillé de partir sur des waders respirant étant donnés les kilomètres de berges à parcourir tout au long de ce séjour. De nombreux postes ne sont pêchables qu’une fois le pêcheur avancé de plusieurs mètres dans l’eau ; les waders sont donc clairement la clé de la réussite de votre séjour ! Un kit de réparation pour waders est également indispensable face aux roches volcaniques abrasives.

En ce qui concerne les lunettes, je suis de ceux qui ont toujours au moins deux paires sur eux, une avec des verres polarisants contre les fortes luminosité et une avec des verres très jaunes pour faire ressortir les poissons par temps couverts.

La beauté des paysages islandais…

Redevenez touriste

Tout au long du Road Trip, il ne faut pas occulter que l’Islande est un pays unique avec une activité volcanique remarquable ainsi qu’une faune et une flore exceptionnelles avec un diversité d’oiseaux à rendre fou n’importe quel ornithologue. Il serait dommage de rentrer au bercail sans avoir pu contempler la beauté de ces lieux. Ne pas poser les cannes quelques heures, voire quelques jours, pour contempler glaciers, geysers ou autres cascades qui jalonnent votre parcours serait une erreur. Un bon petit guide du routard dans la voiture est indispensable.

L’islande regorge de sites naturels exceptionnels (ici Brúarárfoss)

Le budget

Nous avons passé 10 nuits en Islande pour 9 jours de pêches. Si on ne veut pas avoir le sentiment de courir non stop, il faut clairement prendre plus de temps pour parcourir le tour de l’île. Le voyage tout compris nous est revenu à presque 2000€ tout rond par personne en partant à deux et en se faisant un minimum plaisir. Le budget global comprenant : l’aérien de Paris à Reykjavik, la location du véhicule tout-terrain, les nuits principalement en auberge de jeunesse, le carburant, le permis de pêche et la nourriture.

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