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Quelles alternatives pour continuer de pêcher pendant la fermeture de la pêche des carnassiers ?

Quelles que soient les techniques et les espèces préférées de chacun, les pêcheurs au leurre souffrent tous du même manque durant la fermeture, cette période où l’utilisation de nos leurres fétiches est prohibée pour permettre aux poissons de se reproduire et de se reposer quelques temps. Néanmoins, il existe des solutions pour continuer de pêcher, voyons cela ensemble.
Les alternatives pour conituner de pêcher durant la fermeture
  1. Quelles alternatives pour continuer de pêcher pendant la fermeture de la pêche des carnassiers ?
  2. La pêche de la truite au leurre en réservoir, une bonne option durant la fermeture !
  3. Découvrez la pêche de la truite à la mouche en réservoir !

En France, la pêche au leurre en seconde catégorie ferme généralement le dernier dimanche de janvier, à quelques exceptions près, et la pêche en première catégorie rouvre le second samedi du mois e mars (en 2024, le samedi 9 mars). Cela laisse environ 1 mois et demi de période creuse durant laquelle la pêche au leurre est pour tous fortement limitée, et pour la plupart, complètement mise sur pause.

La pêche en nymphe est généralement ouverte toute l’année en seconde catégorie.

Comment pêcher au leurre toute l’année ?

La solution la plus simple pour ceux qui veulent absolument continuer à lancer des leurres en toute tranquillité est bien sur la pêche en privé. Si vous avez la chance de posséder un plan d’eau privé ou de connaître quelqu’un qui en est propriétaire, vous pourrez donc passez du bon temps sans craindre la visite d’un garde pêche qui vous gratifierait d’une belle amende.

Une grosse perche prise sur un plan d’eau privée au mois d’avril.

Louer un étang privé

Si en revanche vous n’avez pas accès gracieusement à un milieu piscicole clos non assujetti aux périodes d’ouverture et de fermeture de la pêche, il y a aussi la possibilité d’en louer un. En effet, quelque uns de ces heureux propriétaires d’étangs vous autoriserons à y pêcher contre rétribution financière pouvant aller de quelques pièces symboliques à plus de 100 euros la journée pour certains domaines biens connus.

D’autres propriétaires ou associations privées fonctionnent sur le principe d’actions annuelles que vous payez et vous donne un « droit de pêcher » durant toute la saison de pêche sur leurs terrains. Sur ces plans d’eau parfois très bien entretenus et gérés, vous pourrez de nouveau faire nager vos leurres sans crainte d’impacter la reproduction des poissons du domaine public.

Je ne saurais malgré tout que vous conseiller d’y respecter votre propre période de fermeture et de laisser chaque espèce tranquille durant sa période de fraie qui s’étale différemment selon les poissons (à peine quelques semaines pour le brochet contre plusieurs mois pour le black-bass).

Pas de fermeture pour certaines Fédérations

A noter tout de même que le brochet, lorsqu’il entre en période de reproduction devient totalement indifférent aux leurres. La chance d’en capturer et donc le risque de les perturber sont quasi nuls. C’est une des raisons pour lesquelles certaines Fédérations de Pêche en France autorisent la pêche des carnassiers toute l’année, sans fermeture, en employant toutes les techniques habituelles.

C’est le cas de l’Aveyron notamment. Ces Fédérations misent sur l’auto discipline des pêcheurs qui doivent néanmoins respecter les périodes de fermeture par espèce. Par exemple, tout brochet pris entre le 29 janvier et le 26 avril 2024 doit être remis à l’eau. Pour ce qui est du sandre, lorsqu’il entre en période de reproduction, tout pêcheur allant « gratter » ou pêcher en verticale sur les zones peu profondes (précisément là où les sandres font majoritairement leurs nids) sera rappelé à l’ordre (par un garde ou d’autres pêcheurs).

Le no-kill généralement pratiqué sur ces plans d’eau privés favorise la croissance des poissons et les brochets de belles tailles y sont plus fréquents, mais pas toujours faciles à prendre.

Les leurres autorisés toute l’année

Certaines Fédérations autorisent l’utilisation de quelques appâts artificiels toute l’année, généralement en seconde catégorie. Je vous invite à vous renseigner au cas par cas mais il est possible que vous ayez le droit d’utiliser, en milieux public, des leurres de type insecte ou larve dépourvu de caudale (parfois seul les worms aux deux extrémités identiques sont autorisés).

Ces leurres sont considérés comme trop peu efficaces sur le brochet, l’espèce principalement protégé durant la fermeture du carnassier en seconde catégorie, et sont donc souvent autorisés pour viser des espèces comme le chevesne ou la perche.

Le worm fait parti des leurres qui restent autorisés dans certains département même en période de fermeture.

Et pour les salmonidés ?

Comme évoqué précédemment, la pêche en privé concernent, dans la grande majorité des cas, des plans d’eau fermés, et c’est très bien ainsi. Mais je ne vous apprends rien, à l’exception des lacs d’altitude, les salmonidés français, et donc principalement les truites, vivent généralement en cours d’eau.

En région parisienne par exemple, il n’y a pas à ma connaissance de lac privé et ouvert à la pêche, peuplé de truites farios sauvages. L’alternative pour pêcher les salmonidés durant la fermeture existe pourtant, c’est ce que l’on appelle la pêche en réservoir (pour la mouche) et la pêche en area qui désigne la pêche en réservoir, mais aux leurres.

Les réservoirs sont pour la plupart ouverts toute l’année.

La pêche en réservoir

La pêche en réservoir concerne principalement les moucheurs. En effet, la fermeture de la truite en première catégorie s’étale du 3ème dimanche de septembre au 2ème samedi de mars, ce qui représente presque la moitié de l’année. Les pêcheurs de truite à la mouche sont donc encore plus impactés par la fermeture que les pêcheurs aux leurres et le besoin de pratiquer a conduit à l’ouverture de nombreux réservoirs.

Ce sont des plans d’eau ou des portions de cours d’eau qui sont largement empoissonnés avec des salmonidés issus de pisciculture. On y pêche principalement à la mouche fouettée et le leurre y est souvent interdit. Néanmoins, cela reste une alternative à la fermeture des milieux publics.

La truite léopard fait partie des hybrides que l’on ne croise qu’en réservoir (à quelques très rares exceptions près).

L’area

L’area est une pratique qui nous vient du japon, même si les réservoirs « Area » qui ont ouvert en France sont quelques peu différents. En fait, ce n’est ni plus ni moins qu’un réservoir comme ceux évoqués dans le paragraphe précédent, où l’on paye quelques dizaines d’euros pour pêcher une journée en toute tranquillité.

Ces réservoirs ont la particularité d’être entièrement dédiés à la pêche au leurre. En effet, moucheurs et leurristes ne font souvent pas bon ménage, en particulier lorsqu’il s‘agit de truites issues d’élevages. Les moucheurs jouent généralement la carte de l’approche alimentaire, surtout s’ils pêchent avec des imitations d’insectes.

Les leurristes, quant à eux, ont le choix, mais bien souvent sur ces truites d’élevage « suréduquées » au comportement étrange, déclencher une attaque réflexe en provoquant l‘agressivité du poisson est un choix efficace.

Une grosse truite arc-en-ciel offre toujours un combat intéressant sur du matériel léger.

Ces milieux sont donc caractérisés par une eau claire, une densité impressionnante de poissons visibles, et l’utilisation de matériel ultra-léger. La majorité de ces espaces sont dédiés au « catch and release » et le règlement impose généralement des hameçons simples sans ardillons afin que les poissons aient le plus de chance de survie possible.

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