Découvrez la pêche de la dorade et pêche du sar du bord en Atlantique !

Quand on parle de pêche en Atlantique, on pense très souvent au bar ou encore au lieu mais on occulte bien souvent le fait que plusieurs espèces de sparidés sont arrivées sur ces côtes et qu’on y trouve de véritables spécimens. La pêche du bord des sparidés appelée Iso Fishing permet, avec un minimum de matériel, de capturer des poissons trophées à quelques mètres de vos pieds.

Quand pêcher en Iso Fishing en Atlantique ?

Il n’y a qu’à questionner quelques locaux habitués des pêches à la pelote pour se rendre compte que le sar est prêt des côtes rocheuses quasiment tout au long de l’année. C’est même le poisson sauve bredouille pendant les longs mois d’hiver où les bars sont loin de la côte.

En effet, les sars mangent des crustacés et des mollusques toute l’année à peu près aux mêmes endroits. On peut donc les pêcher de la même manière presque 12 mois sur 12.

La reproduction du sar a lieu pendant le mois de mai en Atlantique, mais il est également possible de capturer des poissons en nombre pendant cette période.

Une seule vie

Ici plus qu’ailleurs, l’océan peut être trompeur et vicieux. Il n’est pas rare de se faire surprendre par une vague deux mètres plus haute que les précédentes surtout quand on fait l’erreur de tourner le dos à la mer. Qui plus est, lors de la marée descendante, les algues qui jonchent les rochers découverts sont un véritable piège pour celui qui marchera dessus sans assurance.

Chaque année se produisent de nombreux accidents sur les côtes rocheuses et les drames sont récurrents. Pour cela, portez systématiquement un gilet de sauvetage quand vous pêchez depuis les rochers. Il est également fortement conseillé d’être toujours accompagné.

Je déconseille tout simplement de pêcher la côte atlantique de nuit, encore plus par temps agité. Ce n’est pas nécessaire puisque l’on peut prendre des poissons en nombre la journée.

Les bons spots à Iso Fishing

Les côtes rocheuses s’étalent sur des centaines de kilomètres et il ne faut pas croire que chaque trou abrite un banc de sars en train de se délecter de moules. La connaissance des lieux est primordiale au risque de pêcher un peu trop au petit bonheur la chance.

Dans le monde de l’Iso, on sait toutefois que des destinations phares existent : Quiberon, Groix, Belle-Île-en-Mer, Sein, Yeu… il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur Google Map pour se rendre compte du potentiel des lieux. Encore faut-il dans un second temps trouver des endroits accessibles à proximité de l’eau et à portée de canne.

Il ne faut donc pas hésiter à prospecter la côte à marée basse et par temps calme, on pourra alors répertorier toutes les failles et enrochements abritant des moules. C’est à ces endroits précis qu’il faudra revenir une fois les conditions favorables.

On peut également, à l’aide de bonnes polarisantes et par eau claire, distinguer les poissons se nourrir de temps à autres. La prise de sars à vue n’a rien d’exceptionnel il faut juste être observateur. De bonnes lunettes polarisantes ne sont donc pas superflues.

Jouer avec les coefficients

Si les sars se nourrissent davantage par mer formée, leur cycle d’activité est aussi dicté par les marées. Il est ainsi délicat de capturer des sars en fin de descendante ou aux étales car ils changent de comportement au cours de ces phases.

Ma période préférée se situe autour de la fin de montante et le début de la descendante. C’est à ce moment qu’ils deviennent davantage solitaires et s’aventurent dans les trous tout proches. Généralement, on sait par l’absence de touches que la descendante est bien engagée. Les poissons sont alors retournés se regrouper plus en retrait et se nourrir en pleine eau.

Les coefficients peuvent donc favoriser ces phases d’activité ou plutôt les amplifier. Les belles pêches en Iso Fishing depuis un bateau sont d’ailleurs largement facilités par gros coefficients.

Toutefois, les coefficients ne sont pas une condition indispensable pour pratiquer l’Iso Fishing. Il faut garder à l’esprit que des sars mangent tous les jours. L’aspect de la mer est donc davantage garant de votre réussite.

Un montage fiable avant tout

Les poissons d’Atlantique sont démesurés par rapport à leurs homologues de Méditerranée et il faut adapter le matériel en conséquence.

J’utilise en ce sens une canne de 3m assez forte d’une puissance de 130gr sur laquelle je spoole une tresse en 16/100 avec un bas de ligne en fluorocarbone de 28 à 30/100.

Les hameçons utilisés seront des Chinu renversés à œillets de taille 1/0 voir 2/0.

Si cet ensemble arrive assez bien à contrer les premiers rushs puissants des sars en pleine eau, il devra ensuite résister à l’abrasion quand on essayera de rentrer le poisson dans l’épuisette et parfois cela peut durer malheureusement un petit moment. C’est à ce moment précis que la résistance à l’abrasion du fluorocarbone sera décisive.

Des poissons un peu moins méfiants

Les sparidés d’Atlantique sont moins timorés que leurs confrères de Méditerranée. Ils se nourrissent davantage de jour et n’ont pas peur de se nourrir dans peu d’eau en pleine journée.

Toutefois, le sar reste une espèce méfiante et chaque poisson décroché ou relâché fera fuir le reste du banc. Il faut donc garder à l’esprit de rester discret.

Bonifier ses vacances

Vous trouverez dans les autres articles ci-dessous toutes les explications nécessaires pour vous équiper correctement pour la pratique de l’Iso Fishing ainsi que les bonnes approches à appliquer. Vous avez tout en main pour prospecter la côte rocheuse proche de votre lieu de villégiature et y retourner le lendemain pour prendre vos premiers gros sparidés d’Atlantique grâce à cette fabuleuse méthode japonaise.