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Découverte des spots de pêche du Morbihan : multi-pêches à Belle-Île-en-Mer !

Belle île, offre une variété piscicole qui permet de contenter tous les pêcheurs.
Belle-Île-en-Mer, par la variété de ses paysages et de son relief porte parfaitement son nom ! Pour de nombreux pêcheurs côtiers elle symbolise la promesse du grand large et d’une grande richesse piscicole. Vous pourrez en effet y traquer toutes les espèces, de la sardine au thon rouge en passant par les requins !
Les spots de pêche dans le Morbihan
  1. Découverte des spots de pêche du Morbihan : la presqu’île de Quiberon
  2. Découverte des spots de pêche du Morbihan : pêche multi-espèces sur l’île de Houat
  3. Découverte des spots de pêche du Morbihan : multi-pêches à Belle-Île-en-Mer !
  4. Découverte des spots de pêche du Morbihan : Hoëdic, le royaume des pêches ludiques !

Selon la légende, Belle-Île-en-Mer est issue d’une couronne de fleurs, la plus belle, celle de la reine, jetée à la mer par les fées de la forêt de Brocéliande. Il suffit de mettre pied à terre pour se rendre compte que son nom n’est pas usurpé et être conquis par la beauté et la diversité de ses paysages. Si les touristes tomberont rapidement sous le charme de Belle-Île-en-Mer, les pêcheurs qui auront la chance de l’aborder seront aussi rapidement séduit par la diversité des espèces rencontrées et des techniques de pêche qu’il est possible d’y pratiquer.

La pointe des poulains est un lieu incontournable de Belle île et un excellent spot pour le bar.
La Pointe des Poulains est un lieu incontournable de Belle-île et un excellent spot pour la pêche du bar.

Situation géographique

Bell-Île-en-Mer se situe à environ 8 miles au sud de Quiberon et constitue le dernier abri côtier. Elle est évidemment accessible depuis cette station balnéaire mais aussi au départ du Golfe du Morbihan avec le permis côtier en passant par les Beniguets ou le Passage des Sœurs en fonction de votre programme et de votre destination finale.

S’étendant sur 17 km de long pour 9 km de large, elle offre aux pêcheurs du bord pas moins de 85 km de sentiers côtiers permettant d’accéder à une grande variété de spots. En effet, ses profils sont très différents et vous pourrez pratiquer sur les falaises de l’ouest exposées aux courants dominants à la recherche du bar mais aussi en iso fishing pour le sar. Ou au contraire, notamment au coup du matin ou du soir, peignez finement les bordures aux leurre souple ou en surface sur les plages et bordures rocheuses protégées autour de la pointe de Kerdonis.

Du bord, la côte sauvage permet de traquer le bar mais aussi le sar en isofishing.
Du bord, la côte sauvage permet de traquer le bar mais aussi le sar en iso fishing.

Au nord

Le nord de l’île est constitué d’un grand plateau sableux et linéaire de 25m de profondeur menant vers le banc de Taillefer.

Pour le bar, il s’offre à vous 3 possibilités :

  • Les pêches de bordures en peignant tout particulièrement les alternances roches-algues-sable
  • Les petits plateaux rocheux et têtes situés dans la bande des 10 mètres
  • La prospection des épaves poséss sur 25 mètres de fond qui concentrent très régulièrement des mattes de poissons généralement de belle taille.

La pointe des Poulains, marquant la limite entre côte exposée et la baie protégée est un spot incontournable où vous pourrez pêchez le bar dans l’écume mais aussi le lieu en retrait autour des mattes de lançons. C’est d’ailleurs ici qu’en tout début de saison sont réalisées les plus belles pêches de bars.

Toujours dans cette zone, presque à la côte, vous pourrez aussi piquer quelques petits pagres de moins d’1kg en prospectant au tenya ou encore profiter à la belle saison des bancs de maquereaux et sardines très concentrés à 2-3 miles de la bordure avec derrière eux un grand nombre de prédateurs et tout particulièrement les pélamides.

A belle île toutes les rencontres sont possibles lors de vos sorties; Comme ici un requin renard !
A Belle-Île toutes les rencontres sont possibles lors de vos sorties, comme ici un requin renard !

L’est

L’est de l’ile, au large de la pointe de Kerdonis et du Skeul, vous mènera sur un vaste plateau rocheux profond d’environ 45 mètres que nous avons abordé dans le sujet consacré à Hoëdic. Pour rappel il s’agit d’une zone dont les reliefs sont peu marqués mais où la vie est présente.

Il faudra alors prospecter méthodiquement pour localiser les merlans (autour des Pitachets par exemple) les lieus et les Saint-Pierres. L’idée n’est pas de se focaliser sur les têtes de roches les plus marquées mais de trouver des changements de substrats ou des « plats » accidentés.

A quelques miles de la côte, à partir du mois d’août, les thons rouges sont nombreux. La pêche au vif est la plus courante, mais des petites chasses éparses permettent à l’occasion de piquer quelques poissons aux leurres !

A lest, les lieus sont encore nombreux mais le relief assez linéaire vous demandera beaucoup de recherche.
A l’est, les lieus sont encore nombreux mais le relief assez linéaire vous demandera beaucoup de recherche.

A l’ouest, la côte sauvage

A l’opposé, la côte ouest est exposée aux courants dominants et propose un relief plus accidenté. Les falaises abruptes abritent des petites criques encaissées. Il s’agit d’une zone où la houle monte vite et qui n’est pas toujours praticable. Il est indispensable de surveiller Windguru avant de planifier vos sorties.

Il s’agit d’un secteur où pourrez rencontrer un très grand nombre d’espèces.

Du bord, pêchez l’écume

Le bar y est évidemment présent en nombre, notamment à la côte dans l’écume, mais aussi sur les têtes émergentes situées au nord du secteur.

Toujours l’écume, lorsque la houle arrose les falaises rocheuses, les sars sont nombreux et la pêche en iso fishing est rentable. Mais rappelons qu’il s’agit d’une pratique dangereuse et qu’il est primordial de reconnaitre le terrain et de progresser avec précautions et lenteur sur les côtes escarpées. Pour ces pêches, le port d’un gilet de sauvetage est recommandé !

Toujours du bord, notamment du côté de l’anse du Vazen, il est possible de réaliser de belles pêches de dorades royales au posé.

Pêche en bateau

Enfin, en bateau, prenez la direction de la ligne de sondes des 50 mètres pour prospecter les têtes de roches posées dans le sable à la recherche des lieus et des thons rouges qui naviguent nombreux l’été sur cette ligne imaginaire. Il est alors important de rechercher avec attention les signes d’activité que ce soit les dauphins ou les oiseaux pour localiser la zone active du jour !

La pêche au vif y est la plus courante mais les chasses y sont régulières et permettent de pratiquer aussi aux leurres.

Sur chasse ou au vif, les thons rouges sont une cible privilégiée à partir du 15 août.

Le sud, le champ de tous les possibles

S’il est possible au sud de l’île de pratiquer des pêches dans 10-20-30 mètres d’eau à la recherche de bars, maquereaux, sparidés ou autre, le réel intérêt de s’aventurer au sud de Belle-Île-en-Mer est de prendre la direction du grand large !

Pêche de la ligne des 50 mètres

Parcourez seulement 3 miles et vous rejoindrez la ligne de sonde des 50 mètres ; Il s’agit d’un endroit stratégique où les oiseaux et les dauphins sont nombreux en raison des bancs de maquereaux et de chinchards éparpillés sur la zone. Evidemment, d’autres prédateurs sont présents et tout particulièrement les requins peaux bleues et les thons rouges.

Lors de vos dérives au vif le long de la ligne de sonde, je vous recommande de vous amuser à la mitraillette ou au jig. Les prises seront nombreuses et variées avec en tête, tacauds, merlans, lieus mais aussi très régulièrement des poulpes qui auront la fâcheuse tendance de vous faire faux bon à un mètre de l’épuisette.

La pêche sur épaves

Si vous prolongez votre prospection plus profond et au-delà de la limite hauturière, vous pourrez réaliser des pêches verticales sur les nombreuses épaves du secteur à le recherche des gros lieus encore présents et des nombreuses juliennes pour ceux qui pratiquent aux appâts. Sur la plus célèbre de ces épaves, Elisabethville, peut-être aurez vous la chance de remonter le coffre rempli de diamants qui a sombré lors du naufrage de ce paquebot en 1917.

Ici encore, et jusqu’à la ligne de sonde des 100 mètres, il faudra être attentif aux ballets des oiseaux et au passage des dauphins, les poissons pélagiques avec en têtes les géants rouges sont nombreux sur la zone.

Etant déjà au large des côtes, vous serez moins dérangés par les autres bateaux et pourrez ainsi pratiquez plus facilement aux leurres sur chasses. Mais celles-ci sont souvent éparses et fugaces. Il faudra alors faire des sauts de puces et parfois vous laissez dériver dans une zone d’activité en attendant que ça « éclate » pour ne pas les alerter de votre présence.

Les pélamides et thons listao sont aussi présents en nombre à partir de fin août et chaque été les thons blancs font leur apparition quelques jours au-delà des 100 mètres de profondeurs. Leur pêche, à la traine, relève alors de l’expédition car vous devrez parcourir 20 miles au sud de Belle-Île-en-Mer pour les rencontrer. A cette distance, vous n’aurez plus aucune vue de la terre ferme et perdrez tout vos points de repères. Autant dire que c’est assez déconcertant la première fois !

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