La pêche d’un jour ne fait pas celle du lendemain et la qualité première des plus grands pêcheurs est indéniablement la régularité. Pour y parvenir, ils savent comment optimiser chaque sortie en termes d’organisation, de planification ou d’adaptation. Voici quelques détails, qui finalement n’en sont pas, et auxquels vous devez porter attention.
Privilégiez le soleil
La dorade royale est un poisson qui aime le soleil. Ainsi, contrairement à de nombreuses espèces, il n’est pas utile de se lever tôt ou de se coucher tard. Et si vous avez le choix dans la planification de vos sorties, privilégiez les jours de beau temps et la pêche en journée. Au demeurant, le soir les royales se regroupent en bancs très compacts mais sont parfois extrêmement compliquées à décider.
Localisez-les au sondeur
Afin d’optimiser votre temps de pêche, que vous pêchiez au tenya ou au posé, prenez le temps de chercher les dorades à l’aide du sondeur afin de réaliser les dérives les plus pertinentes possibles ou le mouillage le plus stratégique. Sur des postes étendus cela vous évitera d’attendre des heures en vain et sur ceux bien plus restreints vous pourrez les visiter un à un jusqu’à trouver celui qui est habité.
Soyez mobiles
Si le point précédent est valable uniquement pour les pêcheurs embarqués, celui-ci concerne l’intégralité des pratiquants. Il est souvent bien plus rentable de consacrer du temps au déplacement entre les spots pour en visiter plusieurs sur le temps d’une marée que de se concentrer sur un seul par « flemmardise ». Ce n’est pas parce que l’on décide de pratiquer au posé qu’on ne doit pas mettre en place une pêche active et dynamique.
Relancez régulièrement
Dans cet esprit de « pêche active », pensez aussi à vérifier régulièrement vos appâts, déplacez vos montages, varier les angles et les longueurs de lancer. C’est en pratiquant ainsi que vous multiplierez les opportunités de prises. Pour ceux qui ne pêchent pas en eau douce, vous seriez surpris de voir le rythme de pêche que s’imposent les spécialistes de la pêche au feeder ! Ils ont beau être assis, on ne peut pas dire qu’ils sont dans l’attente, au contraire, ils sont toujours en activité et à la recherche d’une solution.
Toujours dans cet esprit de recherche et de pêche active, essayez autant que possible, lorsque la pêche est compliquée, d’alterner les approches entre le tenya et le posé mais aussi de varier les types de spots visités. Alternez les zones de vases, les grandes retournes de courant, les plateaux de graviers, etc. Vous identifierez peut-être une approche ou une configuration plus productive le jour J en fonction du moment ou du coefficient de marée par exemple. Dans les estuaires par exemple, la force des courants peut vous amener à chercher les dorades royales à proximité de l’embouchure ou au contraire dans des zones plus reculées.
Misez sur la qualité et variété des appâts
La dorade royale, comme peuvent l’être les espèces carnassières, possède ses humeurs et peut être parfois focalisée sur un type de nourriture. Si ce principe est particulièrement vrai sur certains spots, il peut de manière bien plus aléatoire l’être aussi d’un jour à l’autre. Alors, autant que possible, variez les menus pour multiplier vos chances de captures. Cela va sans dire, mais ça va toujours mieux en le disant… La fraicheur est un critère incontournable que vous ne devrez jamais négliger !
Nous avons consacré un article à la récolte des appâts disponible ICI.
Soignez la tenue des appâts
La présentation des appâts, au même titre que celle d’un leurre, est un paramètre déterminant dans la réussite de votre sortie. Mais au-delà de la présentation, la tenue de votre appât l’est encore plus en présence d’un poisson comme la dorade royale qui peut « jouer » avec votre appât un petit bout de temps avant de l’engamer totalement.
Ainsi, s’il n’est pas ligaturé parfaitement, vous retrouverez votre hameçon nu ou, dans le meilleur des cas, la présentation sera altérée et ne permettra pas un bon ferrage. Pire, la dorade l’abandonnera définitivement.
Rendre la main sur les touches
La dorade est puissante mais méfiante. Même s’il est parfois incontournable de réaliser des montages d’apparence grossière compte tenu des diamètres de fils choisis, il est nécessaire de prêter attention à la tension lors des touches et de l’engammage. Celle-ci peut faire naitre le doute chez la dorade, surtout si elle chipote par manque de concurrence alimentaire, et altérer la qualité de la prise en bouche de votre appât rendant ainsi votre ferrage inefficace.
Des combats souples et autoritaires
Une main de fer dans un gant de velours, c’est dans cet esprit que vous devrez gérer les combats. Conservez le bras souple pour amortir les coups de tête, réglez votre frein de manière à lui laisser prendre du fil en rapport avec l’encombrement et l’abrasivité du spot mais soyez fermes et guidez la dorade là où vous voulez l’amener sans diminuer la tension de ligne. Face à la royale, le combat n’est jamais gagné, les casses sont rares si l’on veille à respecter cette ligne de conduite mais les décroches peuvent vite arriver si votre ferrage manque de puissance, que les hameçons sont mal placés dans sa gueule pavée ou que vous n’amortissez pas suffisamment les coups de te tête.
