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Montage surfcasting pour pêcher le cabillaud à la loupe

Montage surfcasting pour le cabillaud
Montage surfcasting pour le cabillaud
Pêche du cabillaud
  1. 3 astuces pour pêcher efficacement le cabillaud ou la morue !
  2. La pêche du cabillaud en surfcasting et sur les digues
  3. Montage surfcasting pour pêcher le cabillaud à la loupe
  4. En bateau, le cabillaud aux leurres souples dans les courants faibles à modérés
  5. Pêcher le cabillaud au jig en bateau dans les forts courants

Voici un montage spécialement pensé pour viser le cabillaud, appelé morue, en surfcasting depuis les plages et digues. Un montage malin à deux empiles pour bien présenter nos appâts.


Le cabillaud est un gadidé se rapprochant de la côte en hiver. Pour le cibler, il est judicieux d’utiliser un montage spécifique. La taille des hameçons, les couleurs des perles, le diamètre des empiles ou encore la forme du plomb à grappins, rien ici n’est laissé au hasard. Voyons à la loupe ce montage point par point.

Cabillaud pris en surfcasting
Cabillaud pris en surfcasting.

Un montage à deux empiles de 40 cm pour plus d’efficacité

Plutôt que trois empiles courtes, il est préférable de monter deux empiles de 40 cm chacune de diamètre 0,40 mm, ce qui est bien plus efficace pour attirer le cabillaud. L’intérêt est double. D’abord, la bête peut atteindre des dimensions généreuses. Si le cabillaud peut grossir jusqu’à plus de 15 kg, les prises du bord sont souvent de petites tailles. Mais il arrive que des spécimens de plus de 2 kg soient présents et un montage à 3 empiles rendrait difficile la mise au sec sur certains spots armés de roches. D’autre part, l’appât est présenté avec plus de naturel avec des empiles plus longues.

Des empiles fluorocarbone sur un corps de ligne épais

Les empiles sont en fluorocarbone 0.40 mm. Un diamètre solide qui évite les foisonnements de la ligne qui rendent inefficace la présentation de l’appât. Le corps de ligne est en 0.55 ou 0.60 mm.

Montage surfcasting pour viser le cabillaud
Montage surfcasting pour viser le cabillaud

Pour y raccorder les empiles, les possibilités sont multiples : perle perforée, émerillon triple ou poil de ballet… Le grand classique consiste à utiliser un émerillon simple entouré de deux grosses perles rondes, le tout bloqué par deux perles collées ou un morceau de tube. Les deux empiles sont espacées d’au moins une longueur d’empile à laquelle on ajoute 5 cm. A l’extrémité de la ligne, il y a un émerillon à agrafe qui permet de fixer le plomb à grappins et de changer facilement de plombée. Le plomb à grappin débrayable est adapté aux plages à faible courant. Mais sur les spots à forts courants tels que les longues digues exposées, il faut utiliser des grappins pliables qui s’ancrent mieux dans le sable.

En début de ligne, une boucle à double tour est raccordée à l’émerillon à agrafe du corps de ligne. La boucle peut être protégée par de la gaine siliconée, par exemple du fil de scoubidou.

Un cocktail-bait sur deux hameçons montés en tandem

Les anglais sont de fins techniciens de la traque du cabillaud, très présent en Grande-Bretagne. Nos voisins ne se contentent pas des arénicoles et aiment varier les appâts. Ils n’hésitent pas d’ailleurs à les mixer sur un même montage. Ainsi, ce montage de deux hameçons en tandem permet de présenter deux appâts différents en un.

Hameçons montés en tandem
Hameçons montés en tandem

Les effluves combinés de chaque appât sont puissants et attirent davantage les cabillauds. Une fois de plus, rappelons que ces poissons se nourrissent en grande majorité de poissons et se laissent facilement séduire par une tendre chair de poisson prête à croquer.

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