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Le Finistère, une destination multi espèces pour une pêche facile du bord !

La pointe finistérienne offre une diversité infinie de paysages. En eau douce ou en mer, les possibilités de pratiquer notre loisir y sont donc immenses. Arpenter la côte finistérienne c’est une randonnée/pêche de rêve. Vous irez de criques en petites plages, de falaises en estuaires… La diversité des milieux accueille de nombreux habitants subaquatiques. Voici une présentation de quelques espèces capturables depuis la côte.

Cet article est destiné aux personnes désireuses d’allier pêche et vacances avec des non pratiquants. Les espèces présentées pourront être attrapées avec un équipement peu encombrant compatible avec la marche le long des côtes.

Les gobies

Les gobies (Gobius cobitis) et autres petits habitants de l’estran (zone qui découvre à marée basse) sont les poissons parfaits pour débuter, pêcher en famille ou même pratiquer des pêches ultra light pour les initiés.

Voraces mais exigeants sur l’approche, ces poissons aux robes très variées vous offriront de belles actions dans l’eau limpide des mares et des ports.

Coté matériel, un ensemble constitué d’une canne ultra light (UL) associée à un petit moulinet en taille 1000 à 2000 garni de tresse fine PE0.6 (12,8/100) est idéal. On complètera la ligne avec une pointe de discrétion en fluorocarbone en 16 ou 18/100.

Côté leurres, on privilégiera les leurres souples de type créatures, worms, finess et shad de 1 à 2 pouces fixés que des têtes plombées de 1 à 3gr. Une pointe d’attractant (Halco Catch Scent ou Illex Nitro Booster en crème) augmentera considérablement vos résultats.

N’oubliez pas vos lunettes polarisantes, un vrai plus pour repérer les poissons de loin et soigner son approche. Une pêche accessible à tous et l’occasion de faire prendre son premier poisson à un non pêcheur !

Un gobie (Gobius cobitis) pêché dans un enrochement portuaire.

Les labres

Les labres, ou vieilles, font partie des poissons les plus colorés de France métropolitaine. Aussi belles que puissantes, les vieilles vous surprendront dès la touche. Habitantes des tombants rocheux, vous les trouverez dans les zones escarpées, les enrochements mais également les laminaires (algues marines).

Une vieille (Labrus merula) leurrée à l’AX Craw de Reins.

Pour le matériel, une canne longue (2,40 m idéalement) et d’une puissance de 10gr et plus vous permettra de contrer les démarrages rapides des vieilles cherchant à retourner dans les roches. Associé à celle-ci, un moulinet de taille 3000 adapté à la mer, garni en tresse de 12/100 sera idéal pour les vielles et les espèces présentées plus tard dans cet article. Un bas de ligne en fluorocarbone en 25/100 minimum viendra parfaire la ligne. On adaptera le diamètre en fonction de la taille des poissons et la clarté de l’eau.

Cotés leurres, des Fiiish Black Minnow de petite taille, des écrevisses et autre leurres souples de 2 à 4 pouces sont les plus appropriés. Ne lésinez pas sur la qualité des têtes plombées car les dents des vieilles ouvriront les hameçons trop faibles. Les labres sont la cible idéale pour se familiariser avec la puissance des poissons marins et avec une grande chance de touche.

Vieille (Labrus bergylta) prise sur un tombant rocheux.

Le maquereau

Le maquereau (Scomber scombrus) est un poisson souvent dénigré car plutôt facile à attraper. Il est pourtant d’une puissance inouïe  pour sa taille ! On le trouve en pêchant les zones ouvertes et plus profondes en utilisant des casting jig comme l’Hypno Cast de Fiiish ou les Storm Gomoku. Privilégiez des modèles bien brillants pour attirer les maquereaux de loin.

La pêche à la « mitraillette », très populaire, est moins agréable car la puissance de chaque poisson s’annule, on ramène alors un poids mort qui « vibre ». Capturé un par un, les rushs et les diagonales s’enchaînent jusqu’au dernier moment. Très fragiles, manipulez les maquereaux avec précautions, mains mouillée et armez idéalement vos leurres avec des hameçons sans ardillon.

Excellents à consommer vous pourrez les sublimer en employant la technique de l’Ikejime grâce aux outils Hookook.

Une canne de 2,40 m et plus pouvant lancer au moins 20 grammes vous permettra, depuis la côte, d’atteindre des distances auxquelles chassent les maquereaux.

Attention aux surprises dans les chasses : bars, lieus et autre gros prédateurs se mêlent régulièrement à la fête.

De superbes motifs pour ce maquereau (Scomber scombrus)

Le bar

Le bar (Dicentrarchus labrax) est une espèce emblématique de la Bretagne. On le retrouve dans tous les spots du bord de mer. Baladez-vous le long de la côte et essayez différents secteurs. Alternez les leurres en suivant les conseils que vous trouverez dans les nombreux articles des Carnets de Pêche DPSG dont voici quelques liens :

Premier bar du bord et pas des moindres !

Beaucoup d’autres espèces peuvent être capturées depuis la côte tels que les lieus jaunes, sars, daurades, rougets, chinchards… Les sessions avec une grande diversité d’espèces offrent de magnifiques souvenirs et poussent sans cesse le pêcheur à la réflexion.

Gardez un œil ouvert sur la houle, les marées, le vent et assurez vos pas pour pêcher en sécurité.

« Ragoût d’agneau dans les mottes » et quelques lancers en fond de crique. Avec un thermos au coup du matin ou un pique-nique au coup du soir, profitez des plus beaux moments de la journée !

La pêche embarquée

Dans un prochain article je vous présenterai la grande richesse des eaux de la baie d’Audierne et de l’Île de Sein à bord d’un bateau. Sensations et nouvelles espèces à votre actif en vue !

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