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La Guadeloupe, une destination idéale pour la pêche exotique light !

Comme pour beaucoup de destinations inconnues, le premier voyage reste celui de la découverte. Et comme souvent, à peine rentré en métropole, une seule envie prédomine, celle de revenir encore mieux équipé. C’est ce que j’ai vécu lors de mon premier séjour en Guadeloupe en 2023. Et c’est pour cette raison que j’y suis retourné en ce début d’année 2024 !
Pêche Exo light en Guadeloupe
  1. Pêche Exo Light en Guadeloupe : espèces de poissons, spots, techniques et matériel !
  2. La Guadeloupe, une destination idéale pour la pêche exotique light !

Lors de mon premier séjour en 2023, un peu comme « Monsieur tout le monde », j’ai suivi les recommandations et informations piochées ici et là. Je suis parti avec une valise pleine de matériel, plusieurs combos, etc. Une fois sur place, mon sac plein de leurres en tous genres sur le dos, j’ai consacré beaucoup de temps à pêcher un peu partout sans prendre le temps d’observer ni même de vouloir comprendre. Une erreur liée au facteur temps habituel et symptomatique du train de vie métropolitain. Je voulais tout découvrir et prendre tous les poissons que je convoitais en peu de temps. Et même si j’ai eu la chance de capturer plusieurs espèces sur des milieux différents, je ne suis rentré en France qu’à demi satisfait de moi-même…

Première orphie crocodile lors de mon passage en 2023.

La meilleure école reste l’expérience personnelle

Pour mon second passage en 2024 il m’était donc important de revoir certains points à commençais par une logistique matériel réduite à l’essentiel.

Un sac à dos étanche, un mini trépied, un mini bakkan avec une paire de pinces à anneaux brisés, une paire de ciseaux, quelques bobines de fluorocarbone, des têtes plombées légères (2 à 10 gr), quelques pochettes de leurres souples et une boîte de leurres durs type stickbaits et jerkbaits minnow.

Une approche différente de la pêche

Mon approche cette année aura donc été toute autre. Plutôt que courir après les poissons, j’ai joué la carte de l’opportunisme. Ce voyage étant un séjour en famille avant tout, j’ai privilégié les créneaux de pêche où tous les voyants étaient au vert pour optimiser mes sessions.

Considérer la marée

Un des premiers éléments, et non des moindres, non pris en compte en 2023 était la marée. Même si les variations de niveau semblent assez faibles, associées à des coefficients moyens, j’avoue malgré tout avoir très nettement amélioré mon ratio temps de pêche/nombre de prises comparativement à l’année précédente., simplement en tenant compte de ce paramètre. Par exemple, lorsque je ne pouvais pêcher que par marée basse, j’ai su prioriser la pêche sur les flats à la recherche du bonefish.

Réduire la taille des leurres

Pour cette année, j’ai favorisé le multi-espèces et le nombre de touches. Pour cela, j’ai volontairement réduit la taille de mes leurres durs en partant sur une base comprise entre 70 et 110mm, sélectionnant parmi les plus petits leurres ceux ayant des densités suffisamment importantes pour être lancés face au vent.

Les petits stickbaits coulants sont très efficaces.

Bien sélectionner ses spots de pêche…

Dès le premier jour, je me retrouve sur le secteur de la Pointe des Châteaux située à l’est de Grande-Terre. Pas un brin de sargasses à l’horizon et des poissons totalement en folie. Idéalement positionné sur une pointe de roche volcanique me donnant la possibilité d’ouvrir deux angles différents, l’un côté vague et l’autre sur le lagon dans un flat à l’abris des courants.

J’ai rapidement observé du bait fish de petite taille, et donc jeté mon dévolu sur un Stickbait coulant à twitcher rapidement (Stream Ripper 75 en l’occurence). Le résultat fût on ne peut plus rapide avec une première orphie crocodile dès le premier lancer.

Ce jour-là, l’activité aura duré tout au long de ma session avec une quinzaine de poissons touchés (orphies, carangues, cola, pagres, etc).

…et prendre le temps de bien les connaître

Confiant concernant les quelques modifications d’approche sur ce poste, je me suis permis de chercher à toucher d’autres espèces comme ce fameux bonefish qui m’avait tant résisté lors de mon premier séjour en 2023. Ce qui me restait à comprendre en revanche, c’était comment les aborder sans les effrayer…

Mission bonefish sur flat, accomplie… Bois Jolan, en plus d’être une plage paradisiaque, il est le spot idyllique dans la recherche des bones sur flat.

Comprendre le comportement des poissons

J’avais souvent observé les bonefish sur des zones herbeuses, à la recherche de petits mollusques et autres crustacés. Seulement, je les voyais bien souvent trop tard, avant même avoir pu leur présenter mes leurres. Comme précisé plus haut, cette année j’ai donc pris le parti de les approcher par marée basse. Cela me permettait de les localiser de suffisamment loin pour anticiper leurs déplacements et de me positionner sur leur chemin. Me restait plus qu’à trouver le bon pattern et le bon rapport poids TP/distance de lancer.

Après quelques tentatives parfois trop précipitées, j’ai réussi, en m’aidant légèrement du vent, à lancer assez loin mes petits leurres souples en 3 pouces montés sur TP de 3gr pour pouvoir les animer au travers des bancs de bonefishs en train de s’alimenter. Le verdict a été à la hauteur de leur réputation…

Dernier challenge, le roi des chandelles

Situé sur Grande-Terre, le Canal des Rotours se révèle être un lieu parfait pour trouver le « grande écaille » sous sa forme juvénile. Pour ce milieu d’eau saumâtre, j’ai rapidement compris qu’il fallait privilégier l’amont à marée haute et l’aval à marée basse. Mais aussi les fameux coups du matin sous peine de trouver le temps long…

Ambiance matinale sur le Canal des Rotours

Une fois les poissons trouvés, les touches ne se font pas attendre, mais les décroches aussi… Le ratio poissons touchés/poissons sortis est faible avec le tarpon, mais le jeu en vaut la « chandelle » ! Malgré tout certains jours, il m’aura fallu affiner le pattern, modifier mes codes couleurs ou les attaquer avec de petits PN aux hameçons renforcés, par exemple.

Un roi de la chandelle ce baby tarpon…

Les leurres les plus efficaces

Durant deux semaines, j’ai alterné entre différentes zones, aussi bien sur « Grande terre » que « Basse terre », me permettant de jongler entre pêche en mer, mangroves, flats, canaux pour mon plus grand plaisir et alterner entre leurres durs et souples.

Au final, les leurres durs de 75 à 90mm auront été les plus performants, surtout en utilisation subsurface sur des coloris argent bleu ou ayu, Pour les leurres souples, les 3 pouces coloris chartreuse en eau trouble et les bleus translucides en mer auront été les plus réguliers.

Niveau espèces, carangue franche, carangue jaune, vivaneau, pagre jaune, pagre à dents de chien, orphie, poisson lézard, barracuda, tarpon et bien entendu bonefish, auront animé mes sessions tout au long du séjour.

Quand le prédateur devient la proie.

En conclusion

Cette pêche Exo light est ludique, très fun et surtout, très abordable techniquement ! N’hésitez plus ! En ce qui me concerne, il est l’heure pour moi de ranger les tongs et ressortir les pantalons tout en me projetant dans mon futur passage en Guadeloupe car il me reste à prendre mon premier « vrai » grand tarpon et surtout continuer à découvrir les atolls environnant de la Guadeloupe.

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