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Profitez de la crue pour localiser et pêcher le sandre plus efficacement !

La pêche du sandre en période de crue
Les crues sont toujours un moment particulièrement attendu par les pêcheurs de sandres. Cet instant bien que régulier est un vrai bouleversement pour un fleuve ou une rivière et transforme de manière éphémère le comportement et les zones de tenues des sandres. Un pêcheur averti sait qu’il faut en profiter pour piquer « facilement » ce poisson du bord et avec un possible record à la clef.
La pêche du sandre pendant la crue
  1. Profitez de la crue pour localiser et pêcher le sandre plus efficacement !
  2. La pêche du sandre pendant la crue, stratégie et matériel !

Une crue, avec la montée des eaux qu’elle implique et la puissance des courants qui en découlent, transforme inévitablement la physionomie de la rivière que vous avez l’habitude de pêcher. Cet évènement n’est pas anodin pour les espèces qui habitent le milieu et impacte irrémédiablement leurs mœurs et habitudes. Néanmoins, ils savent en tirer parti pour se nourrir facilement et les pêcheurs de sandres chevronnés savent parfaitement que c’est le moment idéal pour prendre le chemin des berges.

Lors des crues, les sandres sont à proximité de la berge à l'abri du courant. Ils sont ainsi accessibles pour tous les pêcheurs pédestres.
Lors des crues, les sandres sont à proximité de la berge à l’abri du courant. Ils sont ainsi accessibles pour tous les pêcheurs pédestres.

Des poissons accessibles

Le premier et principal intérêt d’une crue pour un pêcheur de sandres est qu’il rend cette espèce bien plus accessible en termes de positionnement par rapport à la berge et plus aisément localisable que le reste de la saison.

En effet, la montée des eaux et les forts courants qui lui sont associés changent, d’une part, la physionomie de la rivière et créent de nouveaux spots près des berges mais surtout, ils contraignent les poissons à déserter leurs spots habituels pour se protéger des flots et trouver des zones de repos.

Dans ce contexte, les spots les plus abrités se trouvent alors bien souvent à quelques décimètres de la berge et à portée de lancer des pêcheurs pédestres.

D’autre part, les crues impliquent une teinte des eaux qui fait baisser la luminosité ambiante et favorise donc la présence et l’activité des sandres dans des profondeurs faibles et habituellement délaissées par cette espèce en pleine journée.

Le moindre décroché dans la berge qui forme une zone de repos est un spot potentiel, il ne faut rien délaisser...
Le moindre décroché dans la berge qui forme une zone de repos est un spot potentiel, il ne faut rien délaisser…

Des concentrations de poissons

Lorsque la rivière se redessine à l’occasion d’une crue, les spots susceptibles d’abriter des sandres sont plus lisibles qu’à l’accoutumée car ils ne nécessitent qu’une lecture attentive des veines de courant et une analyse rapide des sites de vues satellites.

Le second avantage de ce phénomène est que ces fameux spots sont moins nombreux que d’ordinaire (quoique…) et parfois de taille restreinte, ce qui implique alors une forte concentration des poissons, toutes espèces confondues. Il est alors possible de retrouver de véritables rassemblements de sandres sur de tous petits espaces.

Néanmoins, cela ne veut pas dire qu’ils seront toujours actifs et candides, mais vos chances de captures sont réelles et nombreuses lors de cet épisode météorologique.

En pleine crue, les sandres se gavent de gros poissons blancs. Il sera alors possible de capturer des spécimens avec une morphologie bien particulière !
En pleine crue, les sandres se gavent de gros poissons blancs. Il sera alors possible de capturer des spécimens avec une morphologie bien particulière !

Un espoir de record

S’il y a bien un moment dans l’année où vos chances de capturer un sandre record du bord est forte, c’est bien lors d’une crue. Ces gros poissons sont accessibles et les conditions de luminosité favorisent leur activité mais font aussi chuter leur vigilance. De plus, sans être systématiques, ces phénomènes apparaissent bien plus régulièrement en fin d’automne, période à laquelle les carnassiers ont pour objectif premier de faire du gras pour passer l’hiver.

Vous pourrez non seulement toucher des longs mais surtout des gros poissons qui, par moment, se gavent littéralement de gros blancs que ce soit des gardons ou des brèmes. Encore plus qu’à toute autre période, vous constaterez que le sandre n’est pas un carnassier focalisé sur des petites proies comme de nombreux pêcheurs le pensent…

Les bons spots peuvent minuscules comme étendus, le point commun sera la présence d'une zone calme.
Les bons spots peuvent être minuscules comme étendus, le point commun sera la présence d’une zone calme.

Les bons spots

Vous l’avez compris, ce qui doit vous guider dans la reconnaissance des spots potentiellement productifs est la force du courant auquel ils sont soumis. Ainsi, vous devrez chercher les zones protégées de la veine principale. Toute identification d’une zone calme ou d’un contre-courant favorisant le repos des poissons doit alors vous inciter à lancer votre leurre.

Les possibilités sont nombreuses et peuvent aller d’1m2 à 1 are, voire 1 hectare. Ne vous focalisez pas sur les plus grands espaces qui seront immanquablement visités par d’autres pêcheurs, car les plus petits spots peuvent vous réserver de grosses surprises.

Alors, vous devrez orienter votre recherche vers les pointes aval des îles, les entrées de darses et de ports, les écluses, l’aval des piles de pont ou de tout obstacle dans le lit de la rivière, mais encore l’intérieur d’un virage ou tout simplement un décroché (même d’un mètre) dans la berge.

Tous ces spots ont un point commun, ils cassent le courant et permettent à toutes les espèces de se reposer et pour certaines, de se nourrir en attendant la décrue.

A l'aide de google earth vous pourrez facilement identifier des spots potentiels. Comme ici une entrée de port.
A l’aide de google earth vous pourrez facilement identifier des spots potentiels. Comme ici une entrée de port.

Les sites de reconnaissance

Pour se créer un répertoire de spots exploitables lors d’une crue il existe deux manières de procéder qui sont à la fois complémentaires et indissociables.

La première consiste à exploiter les sites de vue satellites comme Google Earth et d’identifier les différentes structures et reliefs de la berge que nous venons de citer.

La seconde doit se faire in situ avec pour objectif d’établir une corrélation entre vos suppositions, le niveau d’eau, la force du courant et surtout la présence réelle d’un amorti ou d’un contre-courant.

Cette seconde phase doit être réalisée à différents moment de la crue, les hauteurs d’eau et les débits variant, le profil de la rivière sera continuellement modifié et la topographie (voire l’existence) des spots aussi.

Le site vigicrue quandt à lui vous permettra de suivre l'évolution de la crue en temps réel.
Le site vigicrue quandt à lui vous permettra de suivre l’évolution de la crue en temps réel.

Utiliser le site vigicrue

Une crue est un évènement prévisible pour celui qui est attentif à la météo et qui sait se munir de bons outils. Ainsi, il existe un site incontournable pour les pêcheurs de sandres qui est https://www.vigicrues.gouv.fr/. Grâce à lui vous pourrez suivre quasiment en temps réel deux données qui caractérisent une crue, à savoir :

  • La hauteur d’eau
  • Le débit et donc la force du courant

Ces deux données vous permettront d’anticiper une crue mais aussi de suivre son évolution. Elles vous permettront dans le futur, une fois la connaissance des spots approfondie, de réaliser une sélection des lieux les plus intéressants à un instant T.

S'il y a bien un moment où vous pouvez espérer toucher un très gros sandre c'est pendant une crue...
S’il y a bien un moment où vous pouvez espérer toucher un très gros sandre c’est pendant une crue…

Les meilleurs moments

Une crue n’est pas un phénomène linéaire, tant en termes de vitesse de montée ou de descente des eaux, de niveau, de débit et de turbidité. Ces 4 paramètres influencent directement le positionnement des poissons mais aussi leur état d‘activité.

Alors, lors d’une crue, les instants les plus favorables sont bien souvent le tout début, voire les quelques heures qui précèdent. Les poissons savent mieux que nous lire les signes de la nature et intensifient alors leur activité prédatrice dans l’optique d’une période plus ou moins longue de disette. Vous pourrez alors vivre des moments intenses au bord de l’eau.

Ensuite, à la fin de la montée des eaux, celles-ci sont souvent vraiment turbides et chargées d’alluvions et la pêche est alors difficile. Cependant lorsque le niveau d’eau se sera globalement stabilisé, les sandres vont s’alimenter de manière régulière (et parfois courte). Plus qu’à tout autre moment, vous pourrez ferrer un poisson record dans vos pieds et il ne s’agit pas là d’une expression !

Enfin, lors de la décrue, les débits ralentissent et l’eau s’éclaircit. Les poissons vont se répartir progressivement sur de nouvelles zones de tenue et la luminosité rendra la pêche plus incertaine.

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