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Pêche Exo : Sur les traces du peacock Bass Cichla Temensis de l’Orenoque en Colombie !

Le Peacock Bass est un poisson tropical d’eau douce qui déchaîne les passions. Attaques explosives, combats puissants à l’issue incertaine, le tout au cœur d’une nature aussi belle et luxuriante qu’hostile… Le Peacock Bass joue à domicile. Il connaît par cœur son environnement et vendra chèrement sa peau, à plus forte raison si l’on s’attaque au plus gros représentant de l’espèce, le Cichla Temensis. C’est précisément ce poisson à la recherche duquel je suis parti sur les cours d’eau colombiens en ce début d’année.

Passionné depuis de nombreuses années maintenant par la traque du black-bass dans les eaux françaises mais aussi à l’étranger (Espagne, Maroc, Italie…), l’idée de m’attaquer à son « cousin » (il ne s’agit en effet pas de la même famille de poissons) amazonien me trottait dans la tête depuis plusieurs années. Ayant rencontré Pablo Chaves, directeur de l’organisation ADS Fishing Concept, lors d’un séjour de pêche en Espagne il y a une dizaine d’année, c’est donc logiquement à lui que je fis appel et avec lui que je me rendis en Colombie afin de tenter de capturer les gros Peacock Bass Cichla Temensis qui hantent les différents affluents de l’Orénoque et nourrissent mes rêves les plus fous. C’est finalement au mois de janvier cette année que je pu enfin réaliser ce rêve.

Après un périple 48h au départ de Paris, me voici enfin sur place pour deux semaines de pêche. Une première sur le Rio Vichada et la suivante sur un autre camp situé sur les rives du Rio Tuparro.

Les Peacock Bass du Rio Vichada

Au cours de cette première semaine, la pêche se fera exclusivement sur les nombreuses et vastes lagunes bordant le Rio Vichada situé dans le département colombien du même nom et nous offrira des moments mémorables avec la capture de nombreux jolis poissons parmi lesquels quelques vrais « grande pavon » !

Peu de topwater

L’activité en surface des poissons étant bridée par les pluies nocturnes, la pêche se fera la plupart du temps aux jerkbaits, twitchbaits mais aussi et surtout au spinnerbait ainsi qu’aux gros vibrations en ce qui me concerne.

Spinnerbait et lipless crankbait

Les spinnerbaits permettent de peigner rapidement les berges encombrées tandis que les lipless, quant à eux, sont les leurres particulièrement efficaces pour prospecter la pleine eau où se promènent bien souvent les plus gros Peacocks… La complémentarité de ces deux approches m’a permis de tirer mon épingle du jeu dans la majorité des situations et de décider mes plus gros poissons du séjour.

Un des Peacock Bass du séjour pris lors des séquences d’euphorie alimentaire en surface (leurre : Borboleta Jaraqui)

Des chasses explosives en surface

Si la pêche aux leurres de surface n’a pas été la plus productive, nous avons néanmoins eu la chance de tomber sur des périodes d’euphorie durant lesquelles de gros, voire très gros poissons, chassaient violemment en surface provoquant un rafus digne de carangues !

Dans ces conditions, l’utilisation de stickbaits, propbaits (leurres à hélices) et poppers nous a valu de magistrales attaques !

Le meilleur souvenir d’une de ces intenses séquences d’activité alimentaire a été une journée où, lors de la prospection d’une nouvelle lagune qui n’avait a priori jamais été pêchée aux leurres, nous nous sommes retrouvés cernés de toute part de chasses toutes plus violentes et intenses les unes que les autre ! Un vacarme incroyable que j’entends encore à chaque fois que je ferme les yeux… Inoubliable.

Les berges abruptes du Rio Tuparro

Les Peacock Bass du Rio Tuparro

Pour la deuxième semaine, une légère montée des eaux causée par les pluies régulières de la première semaine aura pour effet de caler les poissons et rendra la pêche plus compliquée. D’autant plus que sur le Rio Tuparro la pêche s’effectue davantage sur la rivière, les lagunes étant peu nombreuses et de petite taille.

Dans ces conditions, c’est donc en animant rapidement au-dessus des bois morts des jerkbaits ou twitchbaits que nous déclencherons la majorité des attaques. De même pour les spinnerbaits qui auront décidément été LES leurres du séjour.

Un Peacock Bass Cichla Temensis de 16,5 lbs qui s’est laissé séduire par la récupération rapide d’un lipless en pleine eau (leurre : Harima Mazzy Vib Forte)

Un matériel de pêche adapté

En ce qui concerne le matériel, le Peacock Bass étant un poisson très puissant recherchant le plus souvent à se réfugier dans les obstacles dès lors qu’il est piqué, aucune concession ne doit être faite sur le choix du matériel de manière à optimiser les chances de ramener au bateau un poisson record.

2 sets de cannes/moulinets

Pour ma part, j’étais équipé de 2 cannes casting travel de puissances maximales de lancer de 60 et 100g qui auront été des alliées très fiables. La canne la moins puissante aura servi à l’utilisation des spinnerbaits, jerkbaits et stickbaits, et la plus forte à celle des gros leurres type vibrations, swimbaits et gros leurres de surface à hélice notamment.

Les moulinets dotés de ratios rapides et de freins puissants seront quant à eux garnis de tresses solides de 40 à 60 lbs de manière à minimiser les risques de casses lors des frottements dans les obstacles.

2 ensembles Casting en 60 et 100g de puissance de lancer : la complémentarité idéale pour répondre à la grande majorité des configurations de pêche rencontrées au cours du séjours.

Pour finir, tous les leurres, à quelques rares exceptions près, doivent être réarmés avec des anneaux brisés et des hameçons simples ou triples forts de fer afin d’optimiser au maximum les chances de venir à bout de ses véritables petits monstres d’eau douce !

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