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Pêche du thon rouge au vif : les bonnes astuces pour optimiser ses sorties !

les bonnes astuces pour pêcher le thon rouge au vif
Pour les non-initiés, les pêches aux appâts paraissent comme faciles, statiques et parfois simplistes. Il s’agit pourtant d’une pratique qui demande une grande technicité, une réflexion stratégique importante et une remise en question permanente. Voici quelques astuces pour mieux pratiquer la pêche du thon rouge au vif et doper vos résultats !

Comme beaucoup sans doute, lors de mes premières sorties de pêche du thon au vif, j’avais le sentiment de m’en remettre au hasard et de pratiquer une pêche où les phases d’attente sont très longues. Si ce dernier point peut être vrai concernant les touches, en revanche, il existe de nombreux paramètres à prendre en compte et à ajuster pour multiplier ses chances de capture. Ainsi, je me suis rendu compte que cette pratique était bien plus active qu’en apparence et surtout très technique et stratégique.

Un pont rangé permet d'être efficace lors du combat et de pouvoir circuler facilement.
Un pont rangé permet d’être efficace lors du combat et de pouvoir circuler facilement.

Ne vous bloquez pas sur l’activité visible

S’il est évident qu’il faut essayer de trouver et de dériver dans une zone « active », il ne faut pas pour autant se focaliser sur l’activité visible en surface. Les temps calmes, lorsque des chasses explosent régulièrement, sont des moments propices où il ne faut pas relâcher l’attention. Moins focalisés sur une boule de proies spécifiques, les thons rouges se montrent sans doute bien plus opportunistes.

Soyez mobiles et recalez vos dérives

Le choix de la bonne zone est évidemment le prérequis nécessaire à une belle sortie, mais il faut aussi parfois choisir la bonne dérive. On parle évidemment ici de dérive de parfois 1 mile nautique de long et cela donne une certaine relativité au terme « zone », mais toujours est-il qu’il y a toujours une dérive meilleure qu’une autre à différent moment de la journée. Cela découle du mouvement du poisson fourrage mais aussi de la présence de structures qui concentrent toujours la vie. Ainsi, il faut être mobile et recaler régulièrement ses dérives lorsque l’une s’avère productive ou encore se déplacer de 2 miles lorsqu’aucun poisson n’est identifiable au sondeur ou en surface.

Même si aucune activité n'est visible en surface, ils peuvent naviguer et être actifs sur la zone.
Même si aucune activité n’est visible en surface, ils peuvent naviguer et être actifs sur la zone.

Utilisez des vifs présents sur zone

Si le maquereau est le vif prioritaire (à défaut un chinchard est lui aussi très bon), tant que possible, il est préférable de les pêcher sur zone. D’une part, cela permet de ne pas leur faire supporter un « long »  déplacement dans le vivier et d’assurer leur état de forme, mais aussi de présenter aux thons la taille des proies présentes sur zone.

Des vifs frais

Un vif particulièrement actif émet de nombreuses vibrations et est particulièrement identifiable au milieu d’un banc ou d’une masse d’eau importante. Le nombre de maquereaux qui se font attaquer alors qu’ils se débattent au bout de la mitraillette en est la preuve… Ainsi, si vous possédez un nombre de vifs suffisant, je vous recommande de les changer de manière régulière.

Variez l’eschage en fonction du vif

Le maquereau est un poisson bien moins résistant que le chinchard et qui supportent mal les manipulations prolongées. Alors, je préfère bien souvent les piquer en amont de la dorsale plutôt qu’en catalina. Cela permet un eschage rapide et donc l’assurance d’un poisson actif et en pleine forme.

Les maquereaux sont fragiles et il vaut mieux parfois les piquer rapidement par le dos qu'opter pour un montage en catalina.
Les maquereaux sont fragiles et il vaut mieux parfois les piquer rapidement par le dos qu’opter pour un montage en catalina.

Laissez votre vif libre

De plus en plus souvent, j’aime tout particulièrement laisser une grande liberté à mon vif en ne le contraignant pas avec un plomb déterminant la profondeur d’évolution. Ainsi, je place mon flotteur 20-25 mètres au-dessus de celui-ci et je le laisse nager à la profondeur désirée. Il m’arrive parfois aussi de ne pas mettre de flotteur et de simplement laisser filer 40-50 mètres derrière le bateau avec tout autant de résultats.

N’oubliez pas la zone profonde

Si j’aime de plus en plus ne pas contraindre mes vifs, il est aussi très important dans le cas où on a la possibilité matérielle (et humaine !) de mettre plusieurs lignes à l’eau, d’en caler une à quelques mètres du fond. Il s’agit en effet d’une zone où se concentrent de nombreux vifs et où naviguent quelques thons opportunistes. Encore une fois, le nombre de maquereaux pendus à la mitraillette qui se font attaquer dans cette zone le démontre formellement.

Privilégiez les circle hook

Le Circle Hook est un hameçon auto ferrant mais qui assure surtout une prise dans la commissure des lèvres. Utiliser cette forme d’hameçon c’est l’assurance d’un poisson piqué proprement et par conséquent, de chances de survie bien plus grandes. Lorsque l’on sait que 99% de la pêche se réalise en « catch and release », cette option est préférable.

Lorsque l'on pêche le thon, chacun doit savoir ce qu'il doit faire dans les différentes phases du combat car la moindre erreur mène bien souvent à la perte du poisson.
Lorsque l’on pêche le thon, chacun doit savoir ce qu’il doit faire dans les différentes phases du combat car la moindre erreur mène bien souvent à la perte du poisson.

Bas de ligne et luminosité

La luminosité dans l’eau est conditionnée évidemment par le moment de journée, la couleur de l’eau mais aussi principalement par la météo. Les jours de pétole et de grand soleil, elle est alors maximale et vous pouvez être certains que les thons identifient bien plus facilement et parfois de manière rédhibitoire vos bas de ligne. Il faut alors ne pas hésiter à mettre de longs bas de lignes (10-12m) et parfois descendre en diamètre en cas d’absence de touches. Néanmoins, je débute toujours ma sortie avec un fluorocarbone en 170lbs et ne consens à descendre en taille qu’en l’absence de touches pour m’assurer de mener un combat efficace.

Privilégiez le fluorocarbone

Le fluorocarbone est un matériau qui assure une grande discrétion, mais ce n’est pas pour cette particularité que je préconise son usage, mais pour sa dureté. En effet, avec des shockleader en nylon, j’ai rencontré des casses bien plus nombreuses et régulières dûes au fait que certains sont particulièrement tendres. Au combat, ce matériau s’écrase au niveau du nœud d’hameçon et fini par céder. Malgré le coût du fluorocarbone dans les gros diamètres, son usage est aujourd’hui pour moi un incontournable.

Le grand dilemme de la pêche au vif réside dans la taille des bas de ligne utilisés; Entre discrétion et combat en force, il faut trouver le bon compromis.
Le grand dilemme de la pêche au vif réside dans la taille des bas de lignes utilisés. Entre discrétion et combat en force, il faut trouver le bon compromis.

Rendez la main

Les départs de thon sont bien souvent très rapides et nets, mais il arrive parfois qu’il s’agisse d’une petite tirée et que l’on sente le vif pris en bouche. Dans ce cas, ou si vous avez pu observer précédemment un déplacement du flotteur ou autre, ouvrez votre bobine et laissez le vif libre pour éviter toute résistance.

Ce point est particulièrement vrai sur les départs de requins qui ont tendance à « mâchouiller » et attaquer le vif en plusieurs fois.

Soyez organisés

Un départ de thon est toujours un moment de surprise et il est important que chaque pêcheur à bord sache ce qu’il doit faire en pareil cas. Ainsi, les tâches doivent être réparties, le pont rangé le mieux possible et il est essentiel de ne pas mettre trop de lignes à l’eau. L’idéal étant d’avoir le même nombre de cannes à gérer (ou une de plus grand maximum) que le nombre de personnes présentes.

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