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Pêche du bar au leurre en estuaire, les Craw peuvent faire la différence !

La pêche du bar c’est à la fois beaucoup d’observation et d’heures passées au bord de l’eau, parfois sans résultat. Ceci étant dit, il y a quelques recettes qui permettent de faire du poisson rapidement, même lorsque l’on découvre un spot pour la première fois. En « street fishing » sur le littoral Breton, ma fidèle DoLive Craw s’est avérée comme souvent le facteur X déterminant.

Alors que je voyageais sur le littoral Breton pour motif professionnel, je me suis retrouvé avec une heure à tuer. Forcément, avec canne et sachets de leurres dans la voiture, je me suis décidé à repérer les lieux sur Maps pour tenter une micro session à la recherche du bar.

Une session improvisée

Je suis attiré par une anse assez peu urbanisée, proche de la baie, où je me rends avec un collègue. Elle communique avec un plan d’eau, et présente une configuration assez prometteuse.

En vue satellite, on repère des bancs de fucus près des bordures dont les fonds sont tantôt peu profonds, tantôt plus creux (notamment avec des ouvrages de pierres rondes qui s’avancent sur l’eau). Les lieux sont facilement accessibles en même temps que le cadre reste assez préservé. 

Un substrat et une configuration idéaux 

L’idéal pour trouver des spots productifs, c’est d’identifier des lieux hétérogènes où l’on retrouve une variabilité locale de biotopes. Par exemple, ici, se mêlent des bancs de vase, des petits plateaux rocheux et des zones de sable. Bien souvent, à la convergence des trois, on a des zones assez productives en nourriture.

De plus, on repère un genre de canal proche de la bordure, qui annonce des profondeurs assez importantes et un courant fort lors des marées. J’affectionne ce genre de configuration pour effectuer des sessions rapides avec du matériel light parce qu’on lance à la lisière des tapis de goémon, où le fond prend rapidement 1 à 2 mètres, et où le courant vient lécher la bordure. Bien souvent, les bars s’y tiennent, le nez dans le courant.

Ce spot, bien que très prometteur, est difficile à aborder en ultra léger.

Des éléments déterminants

C’est un fait, les bars raffolent des crabes verts qui peuplent les estuaires bretons. C’est là que notre DoLive Craw entre en piste. Mais avant cela, il faut déterminer si la zone visée pourra être potentiellement riche en crabes.

En plus de la présence des trois substrats, regardez s’il y a des arrivées d’eau douce ! Les crabes adorent s’y trouver, et cela me réussit à chaque fois. Si vous trouvez une zone qui cumule anse assez large et productive, alimentée en son bout par une arrivée d’eau douce, alors vous avez trouvé un potentiel très bon spot pour pêcher à la craw ! Parfois, de petites sources peuvent concentrer énormément de poissons. 

Un début de session sur les coups de midi 

Je commence ma pêche en descendant sur les cailloux et débute au Megabass X-Layer Curly monté sur un petit hameçon texan plombée Decoy VJ 36. Le leurre travaille bien dans les touffes algueuses mais je peine à voir l’activité souhaitée. 

Un collègue monte pour sa part un Megabass Super Spindle lesté en 5g et couvre plus de terrain. Nos approches sont complémentaires. Il ferre un petit bar qui sauve la bredouille et qui flatte nos maigres espérances initiales. 

En dirigeant un Megabass Super Spindle dans les passes, on décide aussi quelques petits poissons.

Une bonne marée

Je peigne essentiellement les zones de fucus battues par le courant de marée. Ne connaissant pas l’endroit, et limité par le temps, je ne pouvais pas choisir ni le moment, ni le coefficient. Je me trouve alors sur un début de montante, avec un coefficient d’environ 70. Un classique. 

Mon conseil pour savoir si la hauteur est bonne, c’est de voir si les derniers goémons poussant au niveau de la berge sont à fleur d’eau, ou du moins ceux posés sur la pente. Si c’est le cas, ils forment alors un réseau de cachettes pour le bar, tout en lui permettant d’accéder aux caches des crabes, sur l’estran. Si le niveau d’eau est trop haut, vous ne pêcherez pas correctement à mon sens. Et si la mer est trop basse, les bars n’y seront pas. 

Les premiers poissons à la craw 

Comme à mon habitude, lorsque le « powerfishing » n’a rien donné, je décide de passer ma DoLive Craw sur des spots marqués. Au niveau d’une arrivée d’eau, située plus en aval, je repère des bruissements de petites crevettes dans le goémon. À cet endroit, se crée une alternance de passes et de trous. C’est vraiment ma configuration préférée pour la pêche du bar en estuaire. On y pêche le bar comme on pêche le brochet dans les nénuphars. 

Montée sur un rubber jig, comme l’excellent Jackson BF Cover ici en 2,7 gr, la DoLive Craw OSP est un véritable aimant à bars !

On a donc pris à midi quelques bars qui sauvent le capot mais les poissons corrects ne sont pas là. Je casse pour une raison inconnue sur une aspiration qui laissait penser à un joli bar. Le soir, confiant, on reviendra, décidés à insister sur les spots identifiés.

Je m’attarderai tout d’abord au niveau de la connexion entre l’étang et l’anse. Un bel endroit prometteur, profond, avec beaucoup de blancs. Cependant, la proximité avec la route ne me plaira pas beaucoup et nous nous décalerons vers les postes du midi.

Dès les premiers lancers, j’intéresse quelques petits poissons qui viennent cueillir le leurre violemment sur le fond. Les touches sont lourdes et le rubber jig, rangé. En fait, je lance derrière le tapis de fucus, je fais passer délicatement mon leurre dessus, et je laisse couler délicatement. La touche intervient alors dès la descente, ou sur le fond.

En revanche, je vois que le petit blanc est relativement tranquille et je prends même deux crabes verts sur mon leurre. Je me dis alors que les gros prédateurs ne doivent pas être dans le secteur. 

La nature revêt de magnifiques couleurs quand le soleil baisse.

Le moment des beaux, au coup du soir ?

Revenus sur nos spots, on fait un peu tourner les leurres, entre le curly et les caudales, mais rien de concret. L’eau est encore assez haute et les fucus forment alors de vrais dédales de caches. Arrivés à notre source d’eau, mon collègue rate un poisson correct à la Megabass Sleeper craw. Je mets direct ma DoLive Craw sur mon rubber jig pour l’animer sur le fond.

Je fais des pauses, les pinces flottantes ondulent de manière provocante, même à l’arrêt, je suis très satisfait du rendu. Les bars aussi apparemment, puisque je me prends une grosse aspiration dès le premier lancer. Je sens un poisson d’un bon kg qui parvient à me malmener sur mon ultra light. Ma 4 brins et mon 20/100 font leur travail, le bar serpente dans les algues mais la ligne tendue fauche les goémons. Je parviens à l’extraire et attrape mon bar, ravi d’avoir validé mon approche. 

Ce bar en parfaite santé m’a livré un combat puissant sur mon Ultra Light.

Après l’avoir relâché, on se déplace et je tente cette fois dans le courant. Le leurre coule, se déplace délicatement et atterrit près d’une démarcation que j’avais repérée. Je sens une petite tirée mais, pas sûr de moi, j’attends un peu. Au premier tour de moulinet, je sens alors une franche aspiration et ferre amplement. Une queue bat la surface, je tiens un poisson correct. 

Je rends sa liberté à ce dernier poisson, qui doit peser un peu moins d’1,5 kg.

Je gère le combat, et c’est finalement un joli poisson d’estuaire qui vient s’échouer au bord. Les poissons pris ce jour n’étaient pas des monstres mais ils m’ont offert la satisfaction totale d’avoir mis en place un plan de pêche payant sur un spot nouveau qui aura rapporté des poissons en moins de 3 heures de pêche.

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