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Pêche du bar au leurre : briser ses croyances pour pêcher plus de poissons !

Misez sur les coloris flashy pour la pêche du bar !
Le coloris des leurres est un paramètre parfois déterminant dans la réussite d’une sortie. S’il existe des règles, mais aussi des croyances ou des habitudes à ce sujet, il est essentiel de se remettre parfois en question pour ne pas passer à côté de la pêche. A travers deux anecdotes, je peux affirmer que cela a dû m’arriver plusieurs fois malheureusement.

La pêche parait parfois extrêmement simple en raison de l’activité des poissons et sans doute de nos bons choix initiaux. cependant, dans certains cas elle ne tient qu’a un fil et seule une analyse fine de la situation, des essais et un peu de chance permettent de trouver la clef de la réussite. Parmi celle-ci, la couleur de nos leurres est parfois déterminante ou rédhibitoire !

Pour le bar, la majorité des pêcheurs emploient des coloris naturels; Et pourtant parfois les couleurs flashy prennent largement le dessus!
Pour le bar, la majorité des pêcheurs emploient des coloris naturels. Pourtant, les couleurs flashy prennent largement le dessus parfois !

Des couleurs conventionnelles

En mer, mis à part pour le lieu ou le Saint-pierre par exemple, les coloris flashy sont globalement peu utilisés. Au contraire, en eau douce les pêcheurs les intègrent très facilement dans leur logique de définition du pattern et les couleurs incitatives ont autant de succès et de temps de pêche que les coloris imitatifs.

Chez les pêcheurs de bars, et je n’échappe pas à la règle, les tons habituels sont le bleu et le vert et l’on joue plus souvent sur l’opacité du leurre que sur l’essai de coloris plus agressifs. Est-ce dû à des habitudes ancrées depuis longtemps ou à la couleur de l’eau globalement plus claire ? Je ne sais pas mais le constat est là, nous sommes très frileux à l’idée de sortir des leurres souples jaune ou orange par exemple et ils sont mêmes extrêmement rares dans les boîtes des pêcheurs.

Le bar reste un prédateur

Pourtant, quelles que soient les spécificités du milieu pêché et l’identité de la proie ciblée, il ne faut pas oublier qu’un poisson carnassier est un prédateur et que par conséquent il réagit à des stimuli nombreux et différents mais que la probabilité qu’il diffèrent ne serait-ce que partiellement d’une espèce à l’autre est réellement mince !

Evidemment, il faut s’adapter aux conditions du jour mais il ne faut pas oublier qu’un poisson est un animal et que son comportent est régit par des instincts dont nous n’avons pas toujours la bonne compréhension. Ainsi, si en eau douce il n’est pas choquant et même très efficace de traquer perches ou brochets avec des leurres flashy, il n’y a pas de raison que ce le soit en mer sur des espèces comme le bar. Encore faut-il essayer de manière régulière !

Ces deux couleurs, pas vraiment pensé pour le bar m'ont déjà sauvé la mise lors de mes sorties !
Ces deux couleurs, pas vraiment pensées pour le bar, m’ont déjà sauvé la mise lors de mes sorties !

Une première expérience

Ceci étant dit, je me suis rarement appliqué cette logique de démarche, mais j’ai néanmoins toujours quelques leurres jaune, rose ou orange dans ma boîte.

En novembre, alors que l’eau était particulièrement sale en raison des pluies passées et que le ciel était bas, j’ai été confronté à une première situation où le choix des coloris était déterminant dans la réussite de la pêche.

Je pêchais avec un ami et n’enregistrais aucune touche alors que celui-ci captura deux bars coup sur coup avec un Black Minnow rose fluo. Evidemment, il ne se priva pas pour me chambrer et me proposer un de ses leurres. Etant prévoyant, je nouais un Nitro Shad coloris « perche jaune fluo » et déclenchais alors plusieurs touches à mon tour. Le retour à des coloris plus conventionnels était sanctionné par un refus catégorique des bars et confirmait donc que le paramètre couleur était déterminant.

Si ce constat me semblait logique au regard des conditions météo, je l’enregistrais dans ma base de données pour m’en resservir un jour. Cependant, je dois admettre qu’en eau douce, dans de telles conditions j’aurais débuté ma partie avec ces coloris plutôt que du bleu ou du vert habituels, ce qui démontre bien que nos croyances sont particulièrement limitantes et parfois bloquantes… Aurais-je trouvé seul la clef du jour cette fois-ci, je ne suis pas sûr !

L'emploi de coloris flashy a permis ce jour là d'obtenir des touches de qualité !
L’emploi de coloris flashy a permis ce jour-là d’obtenir des touches de qualité !

Le cas contradictoire

Nous sommes maintenant début juillet. Il n’a pas plu depuis longtemps et l’eau est très claire en Bretagne. De plus, ce jour-là le temps est au beau et le ciel est clair. Tout indique que les coloris naturels, et de surcroît avec une touche de transparence, devraient être le meilleur choix. Et pourtant…

Nous entamons les premières dérives et j’enregistre de nombreuses touches mais particulièrement timides sur un Black Minnow bleu et les deux seuls poissons que j’arrive à ferrer sont piqués du bout des lèvres. Mon collègue enregistre peu de touches, ce que l’on peut expliquer par son bagage technique plus faible que le mien. Cependant, les poissons pris ont parfaitement engamé son Shaker rose fluo.

Fort de l’expérience passée, je change immédiatement de leurres pour vérifier mon hypothèse et les captures s’enchainent alors à chaque dérive. Il n’est alors plus question de touches timides et de poissons ratés mais de leurres parfaitement rangés au fond du gosier des bars. J’ai alterné les coloris de Nitro Shad, passant du Magical Shad au Carribean Shad au cours de ces dérives avec le même succès et le même constat.

Si la présentation était évidemment un facteur clef de déclenchement des attaques, le paramètre « couleur » était essentiel ce jour-là pour obtenir des touches de qualité.

Quand les leurres sont rangés comme ça, c'est que la présentation est bonne mais que le choix des coloris l'est aussi !
Quand les leurres sont rangés comme ça, c’est que la présentation est bonne mais que le choix des coloris l’est aussi !

Un constat parallèle

Ce même jour, je croise un ami à la mise à l’eau et lui conte cette anecdote. Il me confie avoir fait le même constat à quelques miles de notre zone. Pour lui ce n’était pas des coloris flashy mais le blanc qui s’était avéré largement supérieur aux autres.

Je vous mentirais si je vous disais que je n’ai pas mis le nez dans ma boîte suite à cette expérience. Celle-ci s’est étoffée de quelques leurres bien plus bariolés que d’habitude et je me suis juré de lutter contre mes croyances à l’avenir et de procéder comme en eau douce en faisant tourner les couleurs !

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