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Quand la réussite d’une sortie pêche ne tient qu’à un fil, chaque détail compte !

Lorsque l'on trouve le bon leurre, il est souvent bien coffré !
Heureusement, cela ne se passe pas ainsi la majorité du temps, mais il existe des situations où la bascule entre l’échec et la réussite ne tient qu’à un détail. Dans ces moments, il faut certes une part de chance pour le cibler, mais aussi être attentif et fin analyste pour en tirer profit.

Chaque sortie est différente. Parfois même à quelques heures d’intervalle et ce, particulièrement en début de saison lorsque les poissons ne sont pas encore totalement arrivés à la côte et sont perpétuellement en déplacement avant de trouver leurs quartiers d’été. Il faut alors être mobile, prospecter, parfois avoir un peu de chance et aussi bien souvent être attentif à certains détails pour sortir son épingle du jeu. Si la réussite n’est pas toujours au rendez-vous, elle est souvent riche en enseignements lorsqu’elle clôture une sortie.

La pêche d'un jour ne fait pas celle du lendemain. Il faut parfois adapter les animations ou les formes de leurres.
La pêche d’un jour ne fait pas celle du lendemain. Il faut parfois adapter les animations ou les formes de leurres.

Un début de saison compliqué

Début avril sonne le début de la saison et aucune ne se ressemble. Les poissons arrivent souvent à la côte fin mars ou courant avril à la faveur des gros coefficients et les résultats sont alors très variables d’un jour à l’autre.

Cette année, mi- avril, en Bretagne sud, les bars n’étaient pas encore arrivés en masse et les premières sorties se sont avérées particulièrement difficiles. Cependant, les premiers jolis poissons s’étaient laissés capturer la veille et cette dizaine de prises nourrissaient beaucoup d’espoirs quand à l’issue de cette journée.

Malheureusement, en milieu d’après midi, après avoir prospecté des spots à la topographie très différentes, les prises, au nombre de 3, étaient bien décevantes. Jusqu’à ce que…

Nous finissons la journée sur une pêche de bordures.
Nous finissons la journée sur une pêche de bordures.

Une pêche de bordures

Milieu d’après-midi, après avoir pêché des pierres profondes, des couloirs de courants, des têtes de roche émergées, nous décidons de jeter notre dévolu (et nos derniers espoirs !) sur un plateau de bordure, d’une profondeur moyenne de 5 mètres. Ce plateau est vaste et constitué d’une alternance de roches, de tâches d’algues et de sable/gravier. Comme à mon habitude, je réalise de grandes dérives sur les zones offrant justement le plus de lisières de substrats successives avec des pêches dynamiques au poisson nageur.

Nous sommes trois, nous alternons les techniques et animations et je finis par capturer deux poissons coup sur coup en grattant au X layer.

Toujours être à l'affût du moindre indice ! Ici, un bar qui recrache un lançon.
Toujours être à l’affût du moindre indice ! Ici, un bar qui recrache un lançon.

Une 1ère analyse

A cet instant ma première analyse est que les poissons ne sont pas actifs et qu’une pêche lente au ras du fond est peut-être la clef.

Je reste donc au X layer et demande à mes amis, néophytes, de pêcher en linéaire lent au-dessus du fond. L’un à l’aide d’un Crazy Paddle Tail de Fiiish et l’autre avec un One Shad de Sawamura.

Je replace alors la dérive qui s’était avérée prolifique et en repassant exactement au même endroit, je capture un 3ème bar et mon camarade un 4ème dans la foulée au Crazy Paddle Tail. Ce dernier nous livre alors un indice supplémentaire en recrachant un lançon.

Lorsque les bars sont focalisés sur uen proie il faut leur proposer les leurres les plus imitatifs possibles.
Lorsque les bars sont focalisés sur une proie particulière il faut leur proposer les leurres les plus imitatifs possibles.

La confirmation

Jusqu’à cet instant, le 3ème pêcheur n’avait toujours pas enregistré de touches et j’en déduis que ma première analyse était sans doute fausse. La réalité du jour, et de ce spot, est que les bars sont focalisés sur un type de proies et que seuls les leurres imitatifs permettront de réussir notre sortie.

Ce cas de figure ne se présente pas à chaque sortie, fort heureusement, mais parmi ceux demandant un ajustement spécifique, c’est le plus régulier que l’on peut rencontrer.

Nous replaçons donc la dérive et arrivés sur la strike zone qui doit mesurer au final une centaine de mètres carrés, mon ami capture son second bar pendant que Yann reste bredouille avec son shad. Il suffira alors de le remplacer par un Blue Equille de Flashmer pour qu’il capture alors  deux poissons en deux lancers. C’est bien la confirmation que nous avons fait craquer le code !

La journée qui avait mal débuté, se termine au final avec une belle pêche !
La journée qui avait mal débuté, se termine au final avec une belle pêche !

L’importance de coller aux proies

A partir de cet instant nous réaliserons alors, sur ce tout petit espace qui s’avère vraisemblablement être une base à lançon (soigneusement répertoriée désormais dans mon sondeur !), une quinzaine de poissons en 30 minutes.

Afin de vérifier mon hypothèse portant sur l’imitation des proies et non sur une présentation spécifique, j’ai testé à chaque passage un leurre différent avec succès, à gratter, en linéaire et à la volée. Le Shad impact de Keitech, les Crazy paddle Tail et Crazy Eel de Fiiish, le X layer de Megabass et le Blue Equille de Flashmer ont alors trouvé preneur. Leur point commun et déterminant étant leur forme longiligne. D’autres références auraient fonctionné tout autant en respectant ce critère.

Ce jour là, tous ces leurres qui imitent parfaitement les lançons, ont fonctionné.
Ce jour là, tous ces leurres qui imitent parfaitement les lançons ont fonctionné.

L’anecdote qui confirme

Chaque sortie est source d’enseignements et heureusement elles ne sont pas toutes aussi compliquées et dépendantes d’un paramètre précis. Mais il est essentiel de conserver vos expériences en mémoire et de continuer sans cesse à observer le milieu et chaque détail pour trouver la clef.

Pour l’anecdote, des amis sur un autre bateau ont réussi une belle pêche le même jour, sur le même plateau, à quelques heures d’intervalle en tirant les mêmes conclusions que nous, à un détail près ! Ils ont capturé des bars uniquement sur des leurres souples longilignes mais aussi sur un coloris de poissons nageur particulier dans les zones moins profondes… Comme vous l’imaginez ce coloris est un ventre clair avec un dos vert !

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