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Alban Regnoult vous guide pour des journées mémorables de pêche du brochet en Finlande !

La baltique, uen destination incroyable pour la pêche du brochet.
Depuis quelques années maintenant, en parallèle de la Laponie, Alban Regnoult guide aussi en Finlande en plein cœur de la mer Baltique. Dans ce milieu, vous pourrez vivre des journées de pêche au brochet qui ont peu d’équivalents ailleurs.

A la recherche d’expériences extraordinaires à faire vivre à ses clients, Alban Regnoult développe depuis quelques années un séjour spécifique pour la pêche du brochet en Finlande. Un des rares endroits au monde où il est possible de vivre de véritables moments de folie et d’enchaîner les brochets comme des perches !

En Finlan de, il est possible de vivre des journées complètement folles !
En Finlande il est possible de vivre des journées de pêche du brochet complètement folles !

Peux-tu, dans un premier temps, nous situer le camp et nous expliquer sa structure ?

Alban Regnoult : Le camp est situé au bord de la mer Baltique. Ça n’a rien à voir avec la Laponie puisque l’on pêche en eau saumâtre. On est donc sujet aux marées et les pêcheurs n’ont pas l’habitude, ce qui est normal. Ils ont du mal à comprendre que la marée peut avoir un impact sur le comportement des brochets. C’est une pêche qui s’effectue dans très peu d’eau, maximum 2 mètres.

On trouve les poissons en embuscade en plein milieu des herbiers. Il y a 2 mètres de fond mais les herbiers viennent lécher la surface et les leurres évoluent dans 80 cm d’eau maximum. C’est l’avantage de la destination car tu vois tout.

Je pêche ce qu’on appelle des vasques, c’est une zone géologique assez particulière qui s’appelle les Moraines de De Geer.

Il n’y a qu’un seul chalet sur place, je ne peux donc accueillir qu’un seul groupe de 4 pêcheurs maximum, à la fois. Les zones de pêche sont à maximum 20 minutes de navigation.

Au milieu de cet archipel, tu peux vivre des moments de pêche extraordinaires. En plus c’est un milieu très beau avec une quantité de poissons folle. Je ne veux pas vendre absolument du rêve aux gens, mais il y a vraiment une quantité de poissons vraiment incroyable. Une petite journée c’est au minimum 10 poissons par pêcheur. Une journée normale c’est 20. Tu multiplies par 3 ou 4 le nombre de poissons vus ou touchés par personne.

Les moments de folie, ça pourrait être 70 poissons sortis par pêcheur mais on ne l’a jamais fait car il y a un moment où je mets le holà, mais on les as frôlés ! Un groupe a fait une journée à 127 poissons à deux, par exemple.

En blatique, les brochets sont si nombreux qu'il est vraiment difficile de trier.
En mer Baltique, les brochets sont si nombreux qu’il est vraiment difficile de trier.

Est-ce facilement accessible ?

Alban Regnoult : Oui c’est très accessible. Tu atterris à l’aéroport de Vasa et tu as seulement 45 minutes de transfert. Une fois dans le camp tu n’as plus besoin de bouger. C’est comme à Gafsele, tu marches à peine 100 mètres entre le chalet et la mise à l’eau.

La mer baltique a le potentiel pour produire de très gros poissons il me semble ?

Alban Regnoult : Il est possible d’axer sa pêche sur les gros poissons, mais il faut s’attendre à devoir pêcher très gros compte tenu de la quantité de brochets. La stratégie est donc de n’employer que des leurres compris entre 25 et 35cm. En contrepartie, il faut accepter que le copain qui pêche à côté de toi avec des leurres plus conventionnels fasse beaucoup de poissons pendant que toi, tu n’enregistres que peu de touches. C’est une pêche frustrante, au mental, mais tu peux faire de très gros poissons. Peu le pratique du coup !

Quel est le record du camp pour le moment ?

Alban Regnoult : Pour l’instant nous sommes montés jusqu’à 117cm en pêchant de manière conventionnelle. Il y a tellement de poissons que c’est vraiment difficile de trier. Cette destination est tellement hors norme que lorsque tu es venu une fois, en règle générale, tu réserves immédiatement pour revenir la saison d’après.  Certains de mes clients sont même venus 2 fois dans la même saison.

Ainsi, les leurres durs et souples d’une vingtaine de centimètres constituent la base de la pêche du brochet en Finlande.

Il me semble avoir vu des compteurs entre 300 et 400 brochets dans la semaine, je me trompe ?

Alban Regnoult : Oui, mais au final c’est normal ! Ça correspond aux statistiques que j’ai annoncées. Il s’agit des compteurs de deux clients italiens que j’avais eu en pêche au Gabon et que j’ai revu sur des destinations de pêche Exo. Ils ne pêchent pas en eau douce et donc pas le brochet. Ils voulaient changer de l’Exo, alors je leur ai proposé de venir en Finlande !

Le premier jour ils m’ont dit « ça ne va pas être tous les jours comme ça ? » alors que nous étions sur des périodes un peu difficiles en plus. Ils ont terminé à 365 poissons en 6 jours de pêche. Cela correspond en moyenne à environ 60 poissons par jour. Le dernier jour ils en font 79 ! Autant te dire qu’ils reviennent cette année !

Ces pêcheurs italiens n'avaient jamais pêché en eau douce avant cette semaine !
Ces pêcheurs italiens n’avaient jamais pêché en eau douce avant cette semaine !

Quelles sont les techniques à privilégier et le matériel nécessaire ?

Alban Regnoult : Concernant les techniques, le linéaire à la part belle mais il est tout à fait possible et efficace de pêcher au jerk ou en topwater.

Les zones de pêche les plus profondes affichent 5 mètres de profondeur maximum et à l’inverse, la pêche s’effectue parfois dans seulement 50 cm d’eau. 80% de la pêche se fait entre 50 cm et 2 mètres de profondeur. Quoiqu’il arrive, les leurres doivent évoluer au-dessus des herbiers, donc dans la couche d’eau supérieure. D’ailleurs, lorsqu’on pêche avec de gros jerkbaits il est fréquent de ramasser des herbiers. Dans ce cas, il faut continuer à animer car cela n’empêche pas le poissons d’attaquer !

Pour ce qui est des leurres, souples ou durs, swimbaits, jerkbaits, shads,… il faut prévoir des leurres de 5 pouces à 40 cm. Tout est possible mais dans l’absolu, des leurres d’une vingtaine de centimètres sont parfaits.

Pour les ensemble cannes/moulinets, je conseille de prendre un ensemble 30-80g pour le tout-venant et un ensemble de 200g de puissance avec des leurres de 30 cm pour celui qui veut chercher spécifiquement les plus gros brochets.

Celui qui veut faire un record devra s’armer de très gros leurres pour tenter de sélectionner un minimum.

Tu ne propose qu’une seule formule je suppose étant donné que tu guides le groupe à plein temps ?

Alban Regnoult : Exactement. La formule ne comprend pas la pension car le chalet est équipé. Les pêcheurs gèrent le repas.

Evoluer dans ce milieu naturel est très dangereux donc je ne peux pas laisser les pêcheurs en autonomie car il y a énormément de rochers. Les finlandais eux-mêmes (ceux qui n’habitent pas le coin) me demandent comment je fais ! Ils n’y vont pas avec leur bateau car c’est trop dangereux. C’est l’endroit le plus dangereux où j’ai eu à naviguer dans toute ma carrière.

Comment parviens-tu à t’y retrouver ?

Alban Regnoult : J’ai tout cartographié et c’est grâce à cela que j’évolue sans crainte dans l’archipel. J’ai dû faire ce travail car il n’existe aucune carte pour cette zone classée « zone de stratégie militaire ». Le seul problème, assez surprenant, est que d’une année à l’autre les blocs rocheux bougent !

Un jour quelqu’un m’a dit « de toute façon les rochers bougent » et comme nous étions dans un bar, je pensais qu’il disait cela en rigolant ! Effectivement, comme il y a très peu d’eau, tout gèle en hiver, de la surface jusqu’au fond sur les zones shallows (dans les chenaux de navigation il y a 80 cm d’eau). Et les cailloux sont pris dans la glace et quand la glace fond et que le caillou est pris dans un bloc cela le déplace. Cela paraît incroyable mais c’est vrai ! Chaque année je dois obligatoirement me rendre sur place une semaine avant d’accueillir les premiers clients pour refaire tous les trajets et être sûr de ne pas me tromper !

Alban propose une seule formule de 6 jours de pêche totalement guidé sur un bateau parfaitement équipé de 5.90m.
Alban Regnoult propose une seule formule de 6 jours de pêche totalement guidés sur un bateau parfaitement équipé de 5,90 m.

Un seul groupe, une saison courte, l’attente pour réserver un séjour est-elle longue ?

Alban Regnoult : Il n’y a pas vraiment d’attente car je ne fais pas de publicité. Les gens qui viennent adorent et replacent une réservation pour l’année d’après. Il n’y a donc pas vraiment d’attente pour le moment mais c’est vite plein ! Ça reste encore très confidentiel car ça ne fonctionne que par la bouche à oreille pour le moment.

Pour finir, quel est le prix de ta formule  ?

Alban Regnoult : En base 3 on est à 1600 euros par personne. C’est ce que je recommande car c’est le plus confortable dans le logement. Mais on peut être 4 sans problème. Les périodes de guidage s’étendent de fin avril jusqu’à début juin puis de fin août jusqu’à mi-octobre.

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