On pense parfois, que l’espèce recherchée conditionne la technique mise en place et les leurres employés ; Si cela est vrai dans une certaine mesure, c’est oublier que si les prédateurs ont pour certains des mœurs différentes ils n’en restent pas moins des chasseurs qui réagissent tous à des stimuli identiques. Ainsi, si pour vous la mer est un univers inconnu et que vos sorties se comptent sur les doigts de la main, il est sans doute plus judicieux pour réussir de réinvestir vos compétences et de vous cantonner à ce que vous maitriser réellement que de tâtonner des heures durant dans l’espoir d’une prise et sans grande confiance en vos gestes et vos outils !
La bonne stratégie pour pêcher une nouvelle espèce et/ou un milieu inconnu
L’objectif lorsque l’on découvre une nouvelle espèce et un nouveau milieu l’espace de 2 ou 3 semaines est tout simplement de ferrer quelques poissons et de prendre du plaisir au bord de l’eau.
Ainsi, pour être efficace et ne pas être sans cesse dans le doute sur sa manière de procéder et sa stratégie est tout simplement de s’en tenir à ce qu’on sait faire !
En effet, en eau douce, vous avez vos préférences et vous avez des compétences dans certaines techniques et modes d’animation ; Il est alors préférable de rester dans sa zone de confort en termes d’approches et de concentrer sa réflexion et ses analyses sur les spots à prospecter.
Le choix des spots pour pêcher un nouveau milieu
Si la mer peut paraître immense et qu’on ne sait pas nécessairement par « quel bout » la prendre une fois sur la rive, les prédateurs n’ont cependant pas une logique d’activité différente de ceux vivants en lac ou en rivière. En effet, ils privilégieront les zones assurant confort, présence de nourriture et des opportunités de chasse facile. Alors il faudra rechercher les veines de courants les plus marquées (donc visibles), dites « nourricières », prospecter les structures végétales, minérales ou artificielles, observer les changements de fond et de substrats et être attentif à tout signe évident d’activité que sont la présence de baitfish et d’oiseaux.
Ne tentez pas de vous adapter à tout prix
Ainsi, au milieu de la diversité des zones possibles, l’idée est de sélectionner des spots qui répondent à vos préférences en termes de techniques mais aussi à votre matériel et à vos habitudes.
Les estuaires sont d’excellents milieux pour un pêcheur habitué aux rivières et il est fort probable qu’il comprendra rapidement où localiser des bars.
Dans ce même esprit, Si vous avez l’habitude pêcher le bass dans le cover, la truite dans les radiers ou encore la perche ou le brochet au poissons nageurs, procédez ainsi et sélectionnez des zones qui vous permettent de le faire.
Le bar est un poisson qui vit dans une très grande diversité de spots avec des profils variés et chaque pêcheur en fonction de ses compétences, appétences et de son matériel pourra trouver un terrain d’expression.
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L’ensemble idéal pour le bar
Si comme de nombreux pratiquants, notamment aux leurres, vous possédez plusieurs ensembles, le plus adapté à la pêche du bar du bord sera composé d’une canne de 2,20 m à 2,50 m, d’action fast et de puissance 7-35gr environ. Un moulinet en taille 3000 avec une tresse PE1 et PE1.2 et du fluorocarbone en 30/100 complétera à ravir ce combo. Il est alors très probable que vous possédiez déjà ce matériel dans votre fagot et qu’aucun investissement spécifique ne soit nécessaire.
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Le bar, un prédateur comme les autres
Selon cette même logique, utilisez les leurres que vous avez l’habitude d’employer en eau douce. Le bar même s’il vit en eau salée, est un prédateur comme tous les autres et à ce titre réagit à une grande diversité de stimuli et donc de leurres. Rappelons que ces derniers sont simplement des outils qui répondent aux contraintes d’un contexte. En les considérant ainsi, vous conviendrez que n’importe quel leurre peut capturer n’importe quel prédateur dans une situation bien précise où ses caractéristiques coïncident avec le comportement du poisson.
Ainsi, vous capturez aisément des bars avec vos leurres souples habituels, vos jerks minnow mais aussi vos rubber jig qui imitent parfaitement un crabe ou encore des chatterbaits, des spinnerbaits ou un swimbait qui représentent les proies habituelles des bars.
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Les limites
Si tous les leurres peuvent fonctionner et capturer un bar, certains vont cependant présenter un intérêt limité dans certaines situations. En effet, les spinnerbaits, chatterbaits ou encore les swimbaits ont souvent des capacités de lancer limitées et doivent être réservés à des spots proches de la berge.
De plus, même si le bar monte facilement (et de profond) attaquer un leurre, de nombreux leurres coulent très lentement et pêchent très haut dans la couche d’eau. Sur les spots profonds, certains atteindront alors rapidement leurs limites.
Enfin, Si cela peut être largement compensé par un entretien rigoureux, le fonctionnement des leurres métalliques peut rapidement être altéré par l’oxydation et les rendre alors inopérants pour les sessions futures.
Un rinçage inévitable
Ainsi, vous l’aurez compris, la mer est un environnement qui met à mal le matériel et un rinçage (à l’eau chaude) rigoureux après chaque sortie de votre canne, leurres et moulinet est incontournable.
Les petits achats complémentaires
Nous venons de le voir, votre boîte de leurres, sûrement déjà bien garnie, vous permettra sans nul doute de faire face à la grande majorité des situations. Cependant, il existe des leurres moins répandus et utilisés en eau douce dans lesquels vous pouvez investir pour vos vacances : Les jigs !
Ces petits bouts de métal à la forme particulièrement étudiée et au profil et couleurs imitatives vous permettront de prospecter de vastes étendues et de piquer quelques bars supplémentaires.
