Devenir membre premium

Devenez membre Premium et bénéficiez de remises immédiates

Quelles espèces cibler lors de vos sorties de pêche en mer l’hiver ?

lieu jaune d'hiver
L’hiver approche et, si pour de nombreux pêcheurs cela signifie le moment de remiser le matériel, pour d'autres, la saison continue de plus belle. Il est nécessaire d’adapter ses techniques et de cibler des espèces en particulier afin d’espérer réussir de jolies sessions de pêche. 

La fin de l’année signifie généralement le moment de ranger le matériel en attendant les beaux jours de la future saison. Ces longs mois d’hiver vont être l’occasion de remettre en état le matériel si besoin et de se pencher sur les nouveautés à venir. Il est tout à fait possible de continuer à pratiquer la pêche en mer, à condition que la météo soit clémente. Les espèces présentes et le comportement des poissons évoluent, et il faudra en tenir compte pour réussir vos sorties hivernales. Voyons comment j’espère occuper l’hiver en continuant de sortir en mer.

Les bars, une espèce toujours bien présente en hiver

Il y a quelques années, dès le mois de décembre, les bars quittaient nos côtes pour gagner les zones de fraie au large. Cela a quelque peu évolué, et la réglementation en tient compte puisqu’il est possible de capturer cette espèce jusqu’au 31 janvier 2025.

Depuis plusieurs années, le mois de décembre est l’un des plus productifs en ce qui concerne la pêche au bar. Je les trouve essentiellement proches de la côte, dans des zones peu profondes entre 5 et 15 mètres maximum. Là-bas, la température de l’eau est plus chaude et c’est surtout ici que se trouve la plus forte concentration de nourriture.

bar d'hiver
En hivers, les bars sont toujours présents le long de nos côtes

C’est sur des shads de 12 à 15 centimètre ( Illex Nitro Shad 120 ou Nitro Shad 150 mm coloris Jelly Shad, Blue Herring et Fiiish Black Minnow 120 et 140 coloris bleu ) qu’ils sont les plus réactifs, cesest leurre imitant les proies chassées à cette époque.

black minnow - fiiish
Les shads en coloris bleu de taille 120 à 150 mm sont efficaces pour la pêche du bar en fin de saison.

N’hésitez pas à proposer des leurres de grosse taille. Durant cette période, les poissons se nourrissent abondamment dans le but de faire un maximum de réserve de gras afin de passer l’hiver.

L’hiver et la pêche des céphalopodes

Dès le mois d’octobre, les premiers calamars arrivent en nombre le long de nos côtes. Cette pêche se pratique essentiellement en hiver. Elle est ludique et facile à mettre en œuvre. Les sorties peuvent être courtes, ce qui la rend accessible à tous.

Que ce soit du bord ou en bateau, ces céphalopodes se pêchent à la turlutte.

calamar pris a la turlutte
La pêche des calamars est ludique et permet de faire des sorties rapides en soirée.

Vous aurez le choix entre l’utilisation de turluttes flottantes, montées en empile avec un plomb, ou en utilisant des turluttes déjà plombées, comme les Yamashitas que je vous présentais à travers cet article.

Privilégiez les moments proches du lever du jour ou de la tombée de la nuit. C’est durant ces deux périodes que les calamars sont les plus actifs. Si vous parvenez à pêcher près d’un endroit illuminé, cela ne pourra qu’être meilleur, car la lumière les attire fortement.

Les zones portuaires, à condition que la pêche soit autorisée, sont d’excellents spots. De nombreux points lumineux sont présents, attirant une multitude d’espèces, dont les calamars.

👉 Découvrez notre Guide complet pour choisir votre matériel de pêche des céphalopodes à la turlutte !

Le lieu jaune, l’espèce phare de l’hiver

Très souvent, la pêche hivernale est associée à celle du lieu jaune. Autrefois, cette espèce était la reine de l’hiver, avec les pêches au large sur les épaves profondes.  Hélas, les temps ont changé.

gros lieu jaune pêché au crazy sand eel
Il y a encore quelques années, ces poissons étaient monnaie courante. Aujourd’hui, il est plus compliqué de pêcher de gros lieus jaunes. Espérons que les mesures de préservation mises en place portent leurs fruits.

Aujourd’hui, cette pêche est extrêmement réglementée, avec un prélèvement encadré et une période de fermeture concernant la pêche avec prélèvement. La pêche en no-kill est cependant autorisée.

Avec de telles restrictions, il est inutile de vous rendre au large à la recherche des gros poissons sur les épaves profondes. Les poissons étant morts en remontant, compte tenu des problèmes de décompression propres à cette espèce, et le prélèvement étant interdit jusqu’en avril, il vous sera impossible de conserver les poissons pêchés.

Tournez-vous vers les zones peu profondes, sur les plateaux côtiers qui, avec l’arrivée de l’hiver, sont à nouveau colonisés par les lieux jaunes. En adaptant la technique et le matériel, vous pourrez à coup sûr réussir de très belles sorties de pêche en prenant un maximum de plaisir.

Dès le début de l’hiver, les lieus jaunes regagnent les plateaux côtiers. Il est possible de les pêcher en nombre dans de faibles profondeurs afin de pratiquer le No-Kill.

Pour ce faire, optez pour une canne de 10/30 ou 15/45 grammes en animant des leurres type Crazy Sand Eel de 150 à 180 mm. D’autres modèles comme les Sayori ou les Nitro Slim de coloris rose ou naturels sont également très efficaces. Animez les leurres proche du fond, c’est là que les lieux jaunes se trouvent. 

👉 retrouvez ici un article dédié à la pêche du lieu jaune par faibles profondeurs

Gardez à l’esprit que l’eau est froide 

L’eau est plus fraîche qu’à la belle saison. Cela influe sur les techniques, et surtout sur les animations. Les poissons deviennent moins actifs ; par conséquent, il est parfois nécessaire de ralentir les animations.

Les poissons ont tendance à être moins agressifs aussi et, lorsqu’ils sortent de leur cache pour se saisir d’une proie, il faut que cela soit « rentable » du point de vue de la dépense énergétique. Les techniques à gratter sont très efficaces à cette période. Elles consistent à animer le leurre le plus proche possible du fond afin de solliciter les poissons calés dans les algues ou dans les enrochements.

pêcheur en hiver
Pêcher l’hiver nécessite d’adapter l’animation des leurres à l’activité des poissons

Il convient d’effectuer des pauses une fois le leurre au fond. La touche intervient souvent lors de la reprise d’animation. L’hiver, j’augmente la taille des leurres afin d’offrir une belle bouchée au prédateur, toujours dans l’esprit de « rentabiliser » la dépense énergétique pour se saisir de la proie.

 L’hiver, ne négligez pas la pêche des sparidés

Il est vrai que ces espèces ne sont pas considérées comme des poissons d’hiver. Pour autant, ils sont bien présents tout au long de l’année sur le littoral de la Manche et de l’Atlantique. En décembre, il m’arrive régulièrement de réussir de très belles sorties.

Trouver les zones propices demande une bonne prospection en amont. Je cible le pagre sur des plateaux rocheux au large. Les zones entre 15 et 30 mètres, avec de gros blocs rocheux, abritent parfois de jolis spécimens.

C’est au leurre, avec un maidaï sur lequel je viens escher un appât comme une lamelle de calamar, que j’obtiens le plus de résultats. Il est également possible de pêcher le lieu simplement en utilisant juste un plomb et un bas de ligne avec un hameçon en 1/0 fort de fer.

pêche de la dorade
Une dorade d’hiver. Elle sont très active durant cette période

Cette pêche est facile à pratiquer. En hiver, alors qu’il est difficile de capturer d’autres espèces, elle permet de se faire plaisir avec cette espèce au comportement bagarreur.

Même si l’hiver est une période où les sorties sont moins nombreuses, il est possible de continuer de pratiquer notre passion à condition d’adapter les techniques et de cibler certaines espèces spécifiquement.

Gardez à l’esprit que certaines espèces sont en période de reproduction et qu’une période de repos biologique est nécessaire pour permettre leur préservation. Il est recommandé de pratiquer le no-kill durant cette période.

👉 Découvrez notre Guide pour choisir votre matériel de pêche en mer !

Haut de page