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Pêche du bar dans le Cotentin : retour sur une session poissonneuse !

bars pris au leurre
Les sorties du soir apportent régulièrement leur lot de belles surprises. Ce fût le cas lors de la dernière en date avec de nombreux poissons à la clé. mention spéciale aux oiseaux qui nous auront bien aidé à localiser les bars !

Les jours s’allongent, rendant, possible les sorties en mer jusqu’à tard dans la soirée. Par la même occasion, les bars semblent être bien arrivés sur la côte du Cotentin et les échos des derniers jours laissent présager quelques belles sorties. Une ballade sur le sentier des douaniers a permis de déceler des chasses d’oiseaux proches de la côte. Cela laisse peu de doutes sur la possible activité sous-marine ! Il n’en fallait pas plus pour se motiver à sortir le bateau et prendre la mer afin de profiter du beau temps. Retour sur une sortie avec une belle activité et de nombreux poissons.

Trouver les oiseaux !

Le début de la sortie nous oriente sur la partie nord de la zone, là où nous espérons encore trouver du courant en cette fin de marée descendante.

En arrivant sur zone, des poissons actifs viennent crever la surface sous les oiseaux et nous prendrons plusieurs jolis bar au Crazy Sand Eel Fiiish coloris Pearl Blue.

ars pris au crazy sand eel
Quelques bars se laissent piquer. Mais l’activité semble se calmer.

Il s’agit du coloris favoris par temps ensoleillé et lorsque l’eau est claire. Les grandes tirées sèches génèrent des flashs puissants grâce aux flanc argentés du leurre et les poissons ont du mal à y résister !

J’ai profité de l’occasion pour faire voler le drone au-dessus de la chasse et ainsi découvrir ce magnifique spectacle. Cela nous a permis de distinguer des dizaines, voire centaines, de poissons évoluant proche de la surface.

vue en drone d'une chasse de bar
Une vue en drone prise au-dessus de la chasse. Les oiseaux, mais surtout les bars, sont visibles.

Nous devons nous rendre à l’évidence. Malgré la présence massive de poissons à la surface, l’activité se calme et il sera impossible de décider davantage de poissons. Tant pis, nous avons plusieurs cordes à notre arc et mettons le cap sur une seconde zone que nous connaissons bien et sur laquelle nous misons tout.

navigation en bateau vue de drone
Quelques miles de navigation nous séparent de la seconde zone.

Grâce à la connaissance de la zone et à la répétition des sorties, nous savons que le meilleur est à venir avec la tombée de la nuit. Cette nouvelle zone, située à quelques miles de la précédente, est connue pour abriter régulièrement une grosse concentration de bars en fin de journée, juste avant la tombée de la nuit.

Il s’agit d’un endroit proche de la côte, dans une petite anse où le poisson fourrage est à l’abri du fort courant qui passe un peu plus au large. Cette configuration en fait un garde-manger permanent. Les bars, mais aussi les oiseaux, le savent bien et sont souvent présents !

En arrivant sur place, une chasse comme nous n’en avions jamais vue auparavant est en cours. L’excitation à bord est à son comble. Des oiseaux partout, des poissons qui crèvent la surface dans tous les sens. La fin de journée s’annonce sous les meilleurs auspices !

Chasse d'oiseaux
Une chasse comme on en rêve : des oiseaux en quantité et de nombreux poissons actifs venant crever la surface.

Place à la pêche !

Arrivé sur zone, nous identifions rapidement le type de proies convoitées par les bars en chasse. En scrutant attentivement le bec des oiseaux, nous distinguons effectivement qu’il s’agit de lançons. Cette indication fut évidemment cruciale pour nous aider à faire le choix de leurre.

Pas de topwater

L’idée de pêcher en surface est la première qui nous est venue à l’esprit. Et pourtant, cela était tout simplement impossible. La raison ? Les oiseaux qui étaient trop nombreux et qui nous ont subtilisé à plusieurs reprises les leurres.

Nous sélectionnons alors des Crazy Sand Eel en taille 150 mm, Crazy Paddle Tail 120 mm et un Black Minnow 140 plombé en 40 grammes dans le but de pêcher très proche du fond à la recherche des plus gros spécimens.

Le Crazy Paddle Tail 120mm de Fiiish.

Une dérive bien placée en amont et c’est parti ! Rapidement, les premiers poissons montent à bord. Il s’agit de bars de taille correcte avoisinant les 50 centimètres. Nous les plaçons au vivier le temps de terminer la dérive avant de les relâcher en aval, cela dans le but de ne pas « casser » le coup en relâchant les prises sur la chasse.

Tous les poissons sont de taille similaire. Dans de telles chasse il est rare de trouver de gros spécimens au milieu de la zone d’activité. Ces derniers préfèrent se situer en dessous, en périphérie ou proche du fond.

bars dans un vivier
Les bars sont placés temporairement au vivier avant d’être relâchés en aval.

Une pêche jusqu’aux dernières lueurs du jour

L’activité en surface aura duré jusqu’à la tombée de la nuit avant de se stopper d’un coup. Il nous reste le temps de placer une ou deux dérives encore. Nous décidons de changer de stratégie en allant gratter le fond avec des shads fortement plombés dans l’espoir de déloger un joli poisson calé.

Un dernier poisson pour clôturer cette belle sortie. Ce bar aura succombé à un Black Minnow 140 monté sur une tête en 40 grammes animé en linéaire proche du fond.

Un lancer travers au courant. Après la prise de contact avec le fond, une récupération en linéaire à travers la couche d’eau aura permis de débusquer quelques jolis poissons dont celui-ci.

Pourquoi faire le choix du linéaire ?

Le choix de pêcher en linéaire avec un leurre fortement plombé et non en traction est simple. Cette technique permet de prospecter la zone très proche du fond, là où nous espérons trouver un poisson calé, loin de l’agitation engendrée par la chasse. Bien souvent, les gros spécimens sont tapis au fond, calés dans les algues, à attendre la venue d’une proie. Cette technique est efficace lorsque le poisson semble peu actif ou n’est pas visible au sondeur.

Toujours faire confiance aux oiseaux

L’heure avance et il était temps de rentrer au port après cette sortie assez courte mais riche en poissons. Une fois de plus, c’est en suivant les oiseaux que nous avons réussi à trouver les zones d’activité. L’analyse rapide de l’activité et des proies chassées nous aura permis de faire rapidement le bon choix de leurre.


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